Salut vous,
Forcément un voyage comme celui-là ça ne se fait pas tout seul.
Un mec qui passe et qui vous guide.
Un mail de sa maman et ça va mieux.
On ne peut pas ne pas remercier ceux qui ont fait que notre rêve est devenu une chouette réalité :
- ceux qui sont venus nous voir
- ceux qui ont écrit sur le blog ou Facebook, des commentaires qui nous ont toujours ravi
- ceux qu'on a rencontré et avec qui on a partagé
- ceux qui ont prêté des sous ou même qui en ont donné
- ceux qui ont un site et qui on fait la pub du blog
- ceux qui ont fait des cadeaux chez IBM et à la Société Générale lors de nos départs
- ceux qui nous ont reçu dans les pays
- ceux qui nous ont pas attendu pour accoucher
- ceux qui ont lu ce message jusqu'à la fin
Bien entendu ceux qu'on veut remercier le plus c'est nos familles, qui n'ont jamais dit que c'était de la folie.
En espérant que j'oublie personne !
Soyez bons (du coup merci à Guitou à qui j'ai emprunté son "sois bon papa")
Salut les chiffres,
Quand on fait des choses qui sortent un peu de l'ordinaire, on peut faire rêver les copains avec des chiffres qui ont pleins de zéros.
Pour s'amuser, et parce qu'il pleuvait, on en a trouvé quelques uns qui sont classes.
130 000 kilomètres parcourus à l'aide d'une vingtaine de moyens de transports différents.
Ca ne compte pas les promenades à pieds.
C'est Nicolas Hulot qui va gueuler, rapport à l'emprunte carbone.
14 000 photos en un an, soit un peu plus de 1100 par mois.
Une carte SD 8 Go en est morte.
L'occasion de se recueillir.
5 continents et 15 pays.
Maintenant on connaît notre numéro de passeport par coeur.
5 000 mètres au dessus de la mer (geysers du Salar d'Uyuni) et 182 sous la mer (Vallée de la Mort).
Un peu de vomi et beaucoup d'essoufflement.
Soyez bons.
Salut les chatons,
Maintenant que le moment fatidique approche, les questions fusent.
Mais quand est-ce qu'ils arrivent ?
Ils arrivent à Paris ?
Y'a combien de décalage avec le Pérou ?
Petit repaquitulatif des prochaines 48 heures.
Lundi 6 décembre
A 18h (heure locale) nous prenons le bus pour Lima.
Mardi 7 décembre
On arrive à Lima à 15h, on file à l'aéroport pour notre vol Lima > Madrid à 20h.
Mercredi 8 décembre
Atterrissage à 14h à Madrid.
Décollage pour Lyon à 18h.
Arrivée à Lyon à 19h40.
Soyez bons à J-2 !
Salut la violence,
Aujourd'hui c'est transport.
De Rurre, en pleine jungle, nous prenons un petit avion pour La Paz.
Le survol de la forêt sous le soleil est splendide, sans compter la vue imprenable sur la Cordillère des Andes toute enneigée.
A l'arrivée à La Paz (4000 mètres d'altitude) Jeanne nous fait le coup bien connu du mal des montagnes.
Heureusement l'aéroport est bien plus haut que le centre ville.
Nous descendons au terminal des bus pour aller à Copacabana.
A 18h nous sommes dans la chambre de notre hostel pour la dernière étape bolivienne avant le retour au Pérou.
Dans la même journée nous aurons pris l'avion, le taxi, le bus et même le bateau pour traverser un bout du lac Titicaca.
Dans la même journée nous aurons exposé notre petit corps à une trentaine de degrés, pas loin de 70% d'humidité à 400 mètres d'altitude pour finalement une heure après retrouver les 4000 mètres, une dizaine de degrés et un air sec !
On est trop des fous.
On mange une magnifique truite du lac (spécialité du coin) puis on regarde la fête dans la rue.
Les Boliviens sont des coquins, il s'entraînent fin novembre pour une fête qui aura lieu le 2 février...
Ils sont tous sur-saouls (y compris les femmes) et dansent en titubant au milieu de la rue. Fun.
On rentre et on dort.
Soyez bons à J-6.
Salut les poissons,
Dernier jour dans la forêt.
Mario nous a prévu une activité pèche sur les bords du Rio.
Il fait une chaleur à crever. Depuis que nous sommes en excursion il a fait beau et chaud. On a de la chance.
Pendant qu'une des Françaises pèche, nous on construit un abris pour avoir de l'ombre.
Réalisation de toute beauté et d'une efficacité rare. Ca fait bien rire les guides qui sont là.
Ensuite, le poisson ne se montrant pas, on décide de se jeter dans la flotte pour se rafraîchir.
L'eau est marron, en tendant son bras on ne voit plus sa main. Mais ça fait quand même du bien.
Pour se venger de ses multiples blagues, on pique les fringues de Mario qui se baigne en zlip. On le laisse rentrer au camp en zlip avec ses bottes.
Sexy.
Repas du midi avec le poisson péché par Sexy Mario et puis on range nos affaires pour rentrer à Rurre.
On se lave, on sieste puis on retrouve les Françaises pour une dernière soirée dans la ville, à boire des bières et dire des conneries.
Dodo.
Salut les animaux,
Après le petit déjeuner on prend un chemin pour se promener jusqu'à midi dans la jungle.
C'est incroyable, on ne prend jamais le même chemin, on retourne jamais au camp par le même chemin et en 10 mètres dans la forêt on a l'impression qu'on est perdu à jamais tellement on perd nos repères, mais Mario lui il sait...
Dès qu'on quitte le camp on croise une sorte de chat croisé avec un singe dont je ne remets pas le nom, puis des singes, une tarentule de la taille d'une main, puis bien entendu les traditionnels insectes...
Avant de rentrer on s'amuse sur une liane comme Tarzan et il est l'heure de manger.
Sieste et atelier artisanat !
Groupe de 6 personnes composé de 5 filles alors forcément fabriquer des bijoux en noix de coco, ça plait...
Mais quand même c'est hyper rigolo parce que c'est pleins de techniques qu'on s'imagine pas.
On mange et on part pour une promenade nocturne dans la selva.
Dingue.
Lorsque qu'on marche avec les lampes frontales on se sent comme du gibier à la merci des prédateurs.
Et quand tout le monde s'arrête et que toutes les lampes s'éteignent, ça donne l'impression qu'on devient des arbres.
Vue la densité de la végétation on ne voit presque pas le ciel et le noir est un noir total, nos yeux ne s'habituent même pas.
Tous les sens se focalisent sur l'ouïe. C'est vraiment incroyable d'entendre ce grouillement, cette activité dont on fait partie pour un moment.
On rentre et puis dodo.
Salut la pirogue,
C'est parti pour 3 jours et 2 nuits dans la jungle, appelée aussi forêt ou selva en espagnol.
On embarque avec quatre Françaises, une Bolivienne et deux Allemandes dans une chouette pirogue pour 3h de rivière toute marron.
A midi nous sommes au camp en pleine forêt pour manger.
Après la sieste nous partons avec Mario, notre guide, et les quatre Françaises pour une promenade dans la jungle.
Impressionnant.
On traverse des marécages, des ruisseaux, il y a des lianes, des arbres immenses et c'est si dense qu'on ne voit que très peu le ciel.
- "(en chuchotant, de l'eau jusqu'aux chevilles, un peu énervé parce qu'on a des chaussures) on cherche quoi Mario ?
- des cochons...
- oh putain ! j'ai niqué mes Gore Tex pour un cochon ?"
Ca ressemble vraiment à l'image qu'on se fait de la forêt Amazonienne : humide, dangereuse, si verdoyante qu'on s'y perdrait et avec une chaleur dingue.
Sur le chemin Mario nous montre quelques plantes et quelques bestioles (araignées, fourmis, sangliers...) avec une pédagogie bien à lui.
- "C'est quoi ça Mario ?
- Un fruit.
- Aaaaaah ok !"
On rigole quand même pas mal parce que Mario il aime bien faire des blagues comme nous semer ou se cacher derrière un arbre et faire "BOUH".
Une fois rentrer au camp on mange, on joue aux cartes à la bougie et on dort sous une moustiquaire.
Salut la forêt,
Tout bien comme la madame nous a dit, nous sommes à l'aéroport à 6h45 pour notre vol de 8h.
Etrange bâtiment tout neuf mais tout vide et froid.
Le pilote arrive en bus en fumant sa clope.
On patiente dans le hall qui résonne en attendant que le temps permette l'atterrissage à Rurre (en entier c'est Rurrenabaque).
C'est la saison des pluies en Amazonie.
Flûte. Crotte de bique, oserai-je si j'étais fou.
- "Excusez-nous je crois que vous êtes assise à notre place"
- Mais on s'en fout, assis toi là c'est pareil !"
- Ah bon !"
Finalement à 11h, et donc seulement 2h de retard, nous atterrissons au milieu de la jungle.
Un type sorti de nulle part amène une échelle pour faire descendre les passagers et un mini-bus nous récupère sous une pluie battante.
On jette les sacs à l'hostel et on part en quête d'un repas et d'informations sur les tours dans la forêt.
A 19h, on a booké notre tour de 3 jours avec une agence et les billets de retour sont achetés.
C'est beau l'organisation, on a même mangé un pain au chocolat à la Panaderia de Paris qui nous a rappelé chez nous...
Sont forts ces Boliviens.
Salut la flèche,
On quitte Iguazu l'esprit libre, la sensation d'avoir repris un peu du poil de la bête et d'envie de s'émerveiller.
Le bus nous emmène à Salta en quelques heures (22h quand même) puis de Salta nous remettons le couvert pour 6h jusqu'à La Quiaca.
Un ultime tampon de sortie argentin et nous entrons en Bolivie, à Villazon.
On décide d'y dormir malgré la laideur du lieu.
Le lendemain après une bonne grasse matinée et une milanaise de poulet au riz (LE plat bolivien à 1 euro) on trace en bus vers La Paz.
La différence est palpable, nous ne sommes plus en Argentine.
Plus de thermos d'eau chaude sous le bras et de maté à tous les coins de rue.
Plus de bus tout confort, de routes goudronnées ou de climatisation.
Un bus de l'ancien temps, qui traverse des rivières et roule à fond sur des pistes poussiéreuses.
Des cholitas (Boliviennes) avec des culs énormes et des "bagages" tout aussi volumineux.
C'est bon de rentrer au pays !
Nous arrivons à la capitale en début de matinée et on organise la suite du trip bolivien, pour voir ce que l'on a raté au premier passage.
Connaissant un peu les transports dans le pays, on tire un trait sur les Missions Jésuites (à l'ouest) pour se concentrer sur la forêt Amazonienne (au nord ouest).
Connaissant un peu les transports dans le pays, on tire un trait sur les 18h de bus pour plutôt choisir les 50 minutes d'avion (même pas chères) pour Rurre.
Ca s'embourgeoise Bertrand !
Rigolade avec quelques Français dans l'auberge puis au dodo, demain on commence tôt.
Soyez bons à J-10.
