Salut les touristes,
Souvent en voyage tu passes pour un con.
Quand tu demandes une direction dans un mauvais espagnol ou avec les gestes en chinois.
Quand tu ne t'es pas lavé depuis une semaine et que tu dois te tenir en levant le bras dans un bus blindé.
Quand tu dors dans un aéroport.
Quand tu batailles avec tes baguettes et le dernier grain de riz au fond du bol.
Quand tu manges dans un restaurant, observé par milles paires d'yeux bridées.
Quand tu comprends pas comment on met de l'essence aux Etats-Unis parce que t'as pas relevé le "hazzle".
Tu passes pour un con.
Alors con pour con et dans l'une des plus grandes villes du monde en superficie et en nombre d'habitants, tu choisis le Turibus.
Mais si vous savez, le bus type Londonien rouge pétant, avec des familles de gros sacs dedans.
On décide de prendre ça pour deux jours, ça économise nos pieds, notre tête et nos aisselles dans le métro.
Notez que tout le texte du dessus sert uniquement à me justifier de ce choix.
On démarre donc de Zòcalo, on prend le Boulevard Insurgentes (le plus grand du monde, tac) et on chemine dans México City.
C'est grand, pas forcément beau partout mais quand même on voit des choses folles.
C'est le jour d'une fête au Mexique (je trouve plus laquelle) où des centaines de pélerins viennent apportées des statuts (immondes) de Jésus dans une église de la ville.
On voit la Bourse Mexicaine, des quartiers riches et très beaux, des quartiers moins riches et très beaux...
Dans l'après-midi et comme chaque jour, il se met à flotter, l'occasion de tester l'intérieur du bus pour finir la journée.
Un film et au dodo.
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