dimanche 26 septembre 2010
Mure-Ravaud puissance 3
samedi 25 septembre 2010
Statistiques et autres nouveautés
Mendoza
Salut la bouffe,
Pour certains, dont je ne citerai pas le nom mais qui possède un iPad, l'Argentine c'est la viande de boeuf et le vin.
Nous on n'est rarement contre la viande de boeuf et le vin.
Et comme ici, à Mendoza, c'est un peu la région de la bonne bouffe et du vin alors se met en quête d'un bon resto.
L'étude de marché prend quelques minutes et on s'arrête finalement sur une petite terrasse sous les platanes, ensoleillé comme il faut et très tranquille.
Sur les conseils d'un certain mec dont je ne citerai pas le nom mais qui a un iPad, on se prend le bife de chorizo et un verre de pif.
Le bife de chorizo c'est un faux filet de boeuf de 450 grammes et 5 centimètres d'épais. Le pif c'est un Malbec rouge.
On est bien, hein, Tintin ?
Le boeuf arrive et c'est évidemment une des meilleures pièces qu'on est jamais mangée.
Bien qu'un peu trop cuite pour ma part.
Heureusement Jeanne ne finit pas son assiette !
Le vin, quant à lui, est un peu agressif, un peu vert je dirais mais j'y connais rien.
Je sais juste qu'après une disette imposée, ça fait du bien.
Après ça on poursuit la visite de Mendoza, "havre de paix" selon un autre Rémy, avec un énorme pot de glace quatre parfums sur un banc au soleil.
Tiramusi, Cream & Cookies, Dulche de Leche con Brownies et Chocolat Blanc.
Artisanale.
Après ça on poursuit la visite de Mendoza sur un banc au soleil, quelques mètres plus loin, pour une sieste de 2h.
Au réveil le soleil descend et il faut déjà rentrer...
Les journées à bouffer et siester sont trop courtes.
vendredi 24 septembre 2010
Cordoba
Salut les Pumas,
Lever à 8h, douche puis petit-déjeuner à la Dulce de Leche, comme il se doit.
On sort se promener dans Cordoba, il fait beau et bon.
La ville est belle et il flotte comme un air de printemps, fleurs violettes et douceur de vivre.
Ce n'est pas beau partout, mais quand c'est beau c'est beau.
Immeubles en briques, bâtiments coloniaux, rues piétonnes et personne pour nous faire chier.
Pour le repas de midi on monte sur la terrasse de l'hôtel, qui a une vue imprenable sur une cathédrale, pour une pause au soleil.
Classe.
Et puis on remet le couvert en visite, d'abord avec Nuevo Cordoba, puis un musée d'art contemporain pas top et ensuite le Centro.
Ce soir nous partons pour la dernière étape nord Argentine, Mendoza.
Promis Stef on va se faire un asado et un bon vin du coin !
De Salta à Cordoba
Salut les grands,
Après un chouette apéro à la Quilmes Bock avec les Français, nous les abandonnons cette fois presque définitivement.
Direction Cordoba dans un luxueux bus cama (lit) pendant la nuit.
Une fois sur place les 30° et le ciel bleu sont restés à Salta et une véritable rincée nous accueille.
Pas glop.
On arrive trempé, du coup, à l'auberge de jeunesse et pour se venger, on mange et on dort une bonne partie de l'après-midi.
Tant pis on visitera demain.
Soyez bons.
mercredi 22 septembre 2010
Salta banque
Salut la chaleur,
Lever, douche (si, si), petit déjeuner puis on part à l'assaut de la ville.
On visite très tranquillement à quatre.
Style colonial, petits oiseaux et chaleur printanière (voire un peu plus) pour la matinée.
Après le repas du midi, totalement typique au Mac Donald's on digère sur la magnifique place principale, en regardant la vie...
Ca ressemble plus à une ville Européenne et ça nous plaît bien après le Pérou et la Bolivie.
On rentre à l'hôtel pour éviter la chaleur, faire la sieste et mettre le blog à jour.
Ce soir nous quittons No et Jul pour filer à Cordoba en bus de nuit.
La suite ?
Très simple.
Deux jours à Cordoba, un à Mendoza et direction le Chili à Santiago pour Bribri et Kiki.
Humahuaca à Salta
Salut le semi cama,
Le matin on visite le chouette village de Humahuaca et c'est beau.
Surtout c'est calme car très peu peuplé en voitures et du coup on prend du plaisir.
Cimetière, petites rues pavées, statuts et cactus.
Classe.
Ensuite on achète notre casse dalle du midi et on grimpe dans le bus pour Salta, plus grande ville du nord ouest Argentin.
Une fois la splendide route dans la Quebrada de Humahuaca passée on dort un peu et vers 17h on débarque à Salta.
Changement radical de décors, les gens sont typés Européens et la ville semble riche.
On se pose à l'hôtel et on attend No et Jul qui arrivent tard.
On se met une bonne boutanche de Merlot 2009 de San Juan derrière les oreilles et on ricane.
Dodo.
lundi 20 septembre 2010
Iruya (à cause qu'il était en fer et qu'il a plu)
Salut le ch,
Une douche chaude, un lit horizontal et une bonne nuit.
Voilà ce qu'il nous fallait.
Et voilà qui est fait.
On prend nos appareils et on file en bus jusqu'à Iruya, petit village paumé dans le canyon.
Il faut 3h pour y aller et la même chose pour en revenir, ce qui nous laisse un peu moins de 2h sur place.
Tant pis.
Il faut dire que la route fait partie de ce qu'il y a à voir.
Des montagnes multicolores (violet, vert, noir, marron, bleu...), du désert poussiéreux et des cactus comme dans Lucky Luke.
Une fois dans le village, on se dit que ça vaudrait le coup de s'arrêter écouter les grillons, mais tant pis.
C'est calme, blanc, ça monte et ça descend.
Magnifique.
On se met à parler avec une mémé, elle aussi magnifique comme beaucoup de mémés sur ce continent, elle veut savoir jusqu'où on voit avec mon zoom.
Dis don' mémé, c'est personnel !
Les gens sont vraiment sympa ici.
Je crois que je regretterai un bon moment de ne pas l'avoir prise en photo (avec mon gros zoom).
Tant pis.
On rentre à Humahuaca pour manger et peut être bien aussi dormir.
Uyuni à Humahuaca
Salut l'attente,
Le train "Expresso Del Sur" n'est pas si expresso que ça, mais on y dort bien.
A 8h nous sommes à Villazon, il ne reste qu'à dire au revoir à la Bolivie.
On marche jusqu'à la frontière avec la Republica de Argentina et seulement 2h après nous avons le tampon Argentin.
Mais qu'est ce qui peut bien prendre autant de temps ?
Bref.
Une fois côté pays du Dulce Leche on chope un bus vers Humahuaca, premier arrêt en terre de gauchos.
Vous aurez remarqué mon application à trouver des synonymes à Argentine.
Humahuaca c'est surtout un canyon appelé quebrada, mais pour le moment il faut dormir.
Soyez bons.
Salar tichaud
Salut le MAM,
Malgré une nuit agitée par Julien, qui prend en pleine face le mal des montagnes, on se lève à 4h30 pour filer sur la route.
On va voir les geysers à près de 5000 mètres d'altitude, le Mont Blanc et notre record personnel sont battus.
Paysage lunaire, fumée de souffre et froid glacial.
Mais quel moment, le soleil qui perce dans les geysers comme une boule orange.
Classe.
Pour le petit déjeuner on redescend un peu pour rejoindre un bain d'eau chaude, auquel seuls nos pieds goûteront.
Vais pas sortir mes tétons par ce froid.
On dépose les Suisses et les Français, avec qui on a fort bien rigoler, à la frontière Chilienne pour qu'ils rejoignent San Pedro de Attacama.
Nous nous le feront avec Bribri et Kiki plus tard, alors on rentre à Uyuni.
Là bas nous attend une pizza (youpi !) et un train pour Villazon, à la frontière Argentine.
Ce fût bon.
Salar bien chez toi
Salut les flamants roses,
On se lève vers 6h pour le lever de soleil qui irradie la plaine face à nous.
Pas la vue la plus dégueulasse pour un petit déjeuner.
Après ça on roule dans des paysages dingues entres montagnes et désert pour rejoindre une lagune.
Immense étendue d'eau bordée de sel et entourée de sommets aux couleurs bigarrées, peuplée de flamants roses très roses...
Il y a même des vigognes, sorte de lamas en plus sauvages.
Repas au bord de la lagune, pas la vue la plus dégueulasse pour déjeuner.
Mais ce n'est que la première et les autres sont tout aussi folles, avec toujours plus de flamants et de vigognes.
Passage obligé à l'arbre en cailloux, formation rocheuse créée par le vent et qui ressemble à s'y méprendre à un arbre.
Si ça se trouve c'est pour ça qu'on l'appelle l'arbre en cailloux.
Va savoir.
Puis nous arrivons à la lagune Roja, ceux qui taquine la langue de derrière les Pyrénées où on porte la coupe mulet auront compris, c'est la lagune rouge.
Le coin préféré des photographes de National Geographic.
Et on comprend pourquoi.
Je vais pas vous faire le coup des couleurs, des flamants, des montagnes et du sel, ça finirait par vous lasser.
Vous regarderez les photos.
Une fois remis de nos émotions visuelles nous regagnons le refuge, dans la pampa.
Prévision pour la nuit -10°, heureusement qu'il y a du vin à table...
Salar de la peur
Salut le sel,
A sept dans un vieux 4x4 nous partons pour 3 jours et 2 nuits dans le désert du Salar et pour le sud Lipez.
Il y a nous quatre, un couple de Suisses Allemands qui parlent quand même français et une Bolivienne, Vanessa.
Après le cimetière de trains, on découvre le Salar.
Bouche entrouverte, petit filet de bave à la commissure des lèvres et petite larme au coin de l'oeil.
C'est probablement la plus belle chose que l'on ai vu dans ce voyage.
Probablement.
Le sol est blanc (du sel quoi) comme de la neige, le ciel d'un bleu pur (nous sommes en altitude) sans un nuage et tout autour trônent d'immenses montagnes.
Tout ça à perte de vue.
Classe.
On croise parfois des villages aux abords du Salar, avec des ouvriers du sel qui triment pour 180 euros les 20 tonnes.
Une autre idée de la rentabilité.
Dans l'après-midi nous passons à Isla Pescado, une île au milieu de cette (ex) mer de sel avec ses cactus de 12 mètres et son point de vue imprenable.
Le soir nous rejoignons notre hôtel de sel (si si les murs sont en sel) pour une nuit bien méritée.