samedi 30 janvier 2010

Avé Gégé

Salut à toi,

Demain nous sommes donc dimanche.
Et après demain lundi.
Le lundi 1er février même.
Vers 22h nous partirons pour Shanghai en train de nuit.
Vous voilà informé. Nous y avons déjà un endroit pour dormir.

Une chose encore, pour ceux qui pensent ou ont envie de nous rejoindre, merci de contacter Gégé qui, moins de 48h après en avoir émis l'idée, avait réservé son billet !
Ca annonce un mois de folie entre Bangkok et Bali ! Big up tonton !

Sois bon chaton.

Couch Surfing dans un hotel

Salut les canards laqués (comme Jean Michel, t'as compris ?),

Après cette fameuse journée à la Muraille de Chine, on avait convenu avec un Pékinois de Couch Surfing, de laisser notre hotel pour vivre la vraie vie du chinois en dormant chez l'habitant.
Nous retrouvons donc Callum à une station de métro.
Très bon contact, Jeanne exerce brillamment son anglais pendant que nous marchons poser nos sacs vers chez lui.
On décide de se taper la cloche dans un resto pas bien loin.
Un hotpot.
En gros un genre de fondue bourguignonne où l'huile serait remplacée par de l'eau assaisonnée et où la viande serait des légumes.
Oui c'est ridicule comme concept mais nous pas peur nous aventurier on valide.
Et il se trouve que c'est très bon, car parfois il y a de la viande.
Et du tofu. Et des algues.
Mais c'est très bon.
On partage nos expériences de bouffes avec Callum qui ne conçoit pas que les français aiment le sucre puisque ce n'est pas bon pour la santé.
Qui a dit que manger devait être bon pour la santé ?
On rigole bien.
La peau du ventre bien tendue et le resto payé par Callum (pas chien ce pékinois, pardon) on rentre à son appartement.
Première surprise, il a un coloc (en soit rien de mal) et les parents du coloc habitent également ici (ah bon ? ok !).
La deuxième surprise (celle là est mal) c'est que son coloc n'aime pas les étrangers. Mais OOOOOOUUUUUH c'est mal vous avez envie de dire.
Bah oui c'est mal ducon, on va pas te le voler ton canapé, on veut juste dormir dessus en bavant un peu, certes.
Il est 23h30 et il nous faut trouver un hotel (tu aimes les défis ?).
Callum, qui n'est décidément pas chien pour un pékinois, nous aide et semble vraiment désolé de la situation. Il se confond en excuses et nous amène à notre hotel.
Pas cher et pas très propre, mais ça fera l'affaire.
Le lendemain (c'est aujourd'hui) on réserve une chouette auberge (d'où j'écris actuellement dans l'actualité présente d'un référentiel temporel immédiat) où on pose nos sacs avant de partir pour le Palais d'Ete.

Le Palais d'Ete, comment vous dire, c'est un temple.
Ah ah ah. Ouais un temple, mais un immense temple, avec moultes jardins, ponts, parcs, veaux, vaches, cochons et j'en passes.
Le lac est gelé, l'ambiance est au samedi en famille. C'est chouette.
Le coucher de soleil est somptueux.
Plus de soleil, plus de chaud. Ca meule. On rentre.
Sur le chemin nous trouvons un Carrefour, si si le même que vers chez toi.
Sauf qu'il y a un milliard de personnes dedans (éh on est samedi) et un bruit insupportable.
On achète du saucisson, du pain, du bleu, du tartare et des clémentines et on rentre viiiiite à l'hotel pour manger ça.
Le pain est dégueulasse, le saucisson sucré, les mandarines sans jus ni sucre...
Déception, heureusement le bleu et le tartare sauve un peu le repas...
Il est l'heure de dormir, demain nous allons au parc, Jeanne aime aller au parc le dimanche.

Sois bon chaton.

La Muraille, c'est plus fort que toi

Salut les bols de riz,

Grand jour, nous allons à la Muraille de Chine.
Je sais pas vous, et je m'en fous un peu, mais moi la Muraille de Chine ça me semble tellement incroyable d'y aller que j'ai presque peur d'être déçu.
Ce qui me plaît c'est qu'on puisse la voir de la Lune, ça c'est classe.
Décision a été prise en amont de partir avec un tour organisé, pas le mieux on se dit, oui mais dans une partie un peu sauvage.
On peut y randonner sur une dizaine de kilomètres et le coin est relativement calme niveau vendeurs ambulants que tu tuerais avec une rare violence pour te défouler.
Il est 6h20 (j'ai beau être matinal, j'ai mal) et nous sommes prêts.
Le minibus contient encore un large panel de l'Europe (un allemand -le quota-, un polonais, des russes et un suédois) et du reste du monde (Australie et USA).
En avant.
Une fois arrivé sur place, on est content : il fait un temps génial (comme depuis notre arrivée à Beijing), il fait un temps glacial (comme depuis notre arrivée à Beijing) et il y a des vendeurs que tu tuerais bien avec une rare violence pour te défouler (comme depuis notre arrivée à Beijing). Je tiens à préciser que la précédente phrase a été entièrement réalisée sans copier/coller. C'est du français monsieur, du fait main.
L'endroit est splendide. Ca coupe le souffle. Et je ne parle pas uniquement de la randonnée.
Les vendeurs et le reste du groupe semés on se retrouve seul, dans cet endroit IMMENSE (j'use et j'abuse du mot immense mais je vous jure que c'est vrai).
C'est enivrant. On se pince les tétons pour bien vérifier qu'on rêve pas.
On est à la Muraille de Chine !
La balade de 10 km (on aime bien ça nous les balades de 10 km) est franchement géniale, les paysages sont incroyables. C'est reposant.
On termine le chemin par un pont suspendu. J'adore. Mon caleçon un peu moins.
Un bon resto typique (plus froid à l'intérieur qu'à l'extérieur) où ton assiette refroidie avant que tu ai fini de la remplir et on repart pour Beijing.
Des étoiles dans les yeux comme on dit.
Les photos parlerons mieux que moi, vous verrez.

Sois bon chaton.

Pékin pékdeux péktrois

Salut les ching chong,

Aujourd'hui c'est un beau jour pour visiter... un temple !
Mais pas n'importe lequel, le Temple du Ciel.
Le parc qui l'entoure est incroyable : les mémés font du karaoké pendant que les pépés jouent aux cartes, les gamins gueulent et les parents aussi.
Mais vous êtes au courant que vous êtes dans un temple ?
Le temple en lui-même est singulier, il est rond.
Sinon c'est un temple. Extrêmement joli cependant.
Plusieurs lieux différents le compose et une fois encore on s'y perd et le temps file à une allure incroyable.
Il est déjà l'heure de rentrer, demain Great Wall !

Sois bon chaton.

Beijing c'est bien

Salut les bridés,

"Rémy demain on marche 10 km"
Donc on part le matin (vers midi on va pas chipoter) pour une longue balade dans Beijing. Balade trouvée dans un guide que nous avons récupéré à des anglais ma foi fort sympathiques.
Le thème du tour est "du vieux vers le nouveau". Pourquoi pas.
Départ de la rando (éh éh éh) près d'un lac gelé où se croisent les papys en patins à glace, les gamins qui jouent au hockey et les familles qui glissent à plusieurs sur des genres de traîneaux. La scène est chouette, on sent la rigolade.
Plus loin nous traversons un vieux quartier un peu populaire, un peu commerçant, où tout le monde nous dévisage.
Sur le chemin on s'arrête au temple de Confucius "oh tiens un temple, ça faisait longtemps !"
Celui-là est vraiment beau et il est en plus agrémenté d'un petit musée sur Confucius, un petit peu de culture ne fait jamais de mal.
On continue notre route vers "le nouveau" en croisant en chemin des parcs où les vieux jouent aux dominos, des quartiers moins intéressants et aussi des chiens.
Puis nous arrivons, c'est le but de la manoeuvre, au nouveau. C'est à dire le centre Olympique et ses immenses infrastructures.
Difficile de croire que ces bâtiments n'ont que 2 ans, tellement le néant a envahi les lieux. Rien ni personne autour, ça tombe en ruine, pas d'entretien.
Quelques soldats/flics/vigiles s'occupent en fumant clope sur clope dans le froid glacial. Déçu.
Puis plus loin encore, le nid d'oiseau (le stade olympique). Enorme structure en acier (peut être) trèèèèès jolie. J'irais même jusqu'à dire impressionnante. Impressionnante.
Et le cube aussi, le centre nautique. Amazing.
Dans l'immédiat il faut se réchauffer, un café et on verra.
Quand on ressort il fait nuit et les bâtiments se sont allumés. Encore plus chouette.
Vous verrez les photos.
Après avoir recalé la millième vendeuse de cendrier en forme de nid d'oiseau, on rentre, un peu crevé.

Sois bon chaton.

La Chine, ton univers impitoyable

Salut les citrons,

On visite, on visite et puis on oublie de remplir le blog...
Nous sommes actuellement à Beijing, donc, où nous avons trouvé une chouette auberge de jeunesse (via le site hostelworld.com pour ceux qui se demandent comment c'est possible de trouver autant de chouettes auberges).
En plein centre ville avec un chauffage et tout et tout.
Rigolez bien mais c'est pas commun ici et franchement ça meule.
Première journée inutile puisqu'entre ma petite forme et la capacité de Jeanne à dormir plusieurs heures d'affilées à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, on a fait une sieste jusqu'à 20h. Un bol de noodles et rebelote au dodo.

Le lendemain, nous sommes mardi pour ceux qui suivent pas, on part visiter le centre le Beijing.
Les lieux bien connus des touristes comme la Cité Interdite (qui n'est interdite que si tu ne payes pas les quelques Yuan d'entrée), la place Tiananmen ou encore béh c'est déjà pas mal...
La Cité Interdite c'est un temple qui n'assume pas son nom.
Je n'irais pas jusqu'à dire que quand tu as vu un temple tu les as tous vu, mais quand même des moments tu te poses la question.
Je fais volontairement le blasé pour la galéjade, c'est juste immense, beau et incroyable d'histoire. Dommage, une fois n'est pas coutume et là on est en plein de la coutume, c'est infesté de vendeurs de cartes postales immondes et de guides plus ou moins crédibles.
On a passé environ trois heures dans l'enceinte de la Cité Interdite, sans même s'en rendre compte. Entre parc, temple, place immense et autres on ne voit pas le temps passer.
En sortant, passage obligé, la place Tiananmen (va chercher sur wikipedia si tu ne sais pas ce que c'est).
C'est juste une immense place, rien de vraiment folichon si ce n'est le poids de l'histoire.
Ca grouille de flics, plus ou moins crédibles là encore, chaque entrée dans un lieu public (métro, place) est sujette à un scan des sacs. Pour quoi, pour qui on ne sait pas. Lors de nos déplacements avec les gros sacs nous avons des bouteilles, des couteaux, les arceaux de la tente, un ordinateur... mais personne ne semble vraiment s'en soucier...
La fin de la journée se déroule paisiblement à chercher à manger.
Economisons nous.

Sois bon chaton.

lundi 25 janvier 2010

Carte de Crédit

Pour rassurer tout le monde d'un coup :
Li (notre pote chinois) a reçu la nouvelle carte bleue de Jeanne.
Après le piratage sud africain, l'envoi de la carte directement chez Li était la seule option.
C'est maintenant plus qu'une vilaine histoire du passé.
Nous passerons chez Li aux alentours du 10 février.

Soyez bons.

Xi'an - le Carcassonne à la sauce aigre douce

Salut vous,

La visite de Xi'an prend deux jours pleins.
Il y a un paquet de choses à voir ici.
3000 ans d'histoire vous contemplent (ah ah ah j'adore ces phrases toutes faites).
Bref, Xi'an est chouette : une muraille, des temples, un quartier musulman et bien d'autres choses.

Le premier jour nous partons vers midi pour visiter une pagode un peu à l'extérieur de la ville.
Les transports en commun en Chine sont toujours une expérience inoubliable.
Il faut juste que les chinois se rendent compte quand ils me bousculent dans le bus qu'ils font à trois le poids d'une seule de mes cuisses.
T'as perdu Tchang !
La pagode est chouette, même si elle est un peu tordue.
On ruse à l'entrée (ça marchera pendant les 2 jours de visite) en faisant passer notre permis international pour une carte étudiante.
Pas cons les mecs.
Je suis toujours un peu énervé par les panneaux "No photo" dans les temples car les photos "dérangent la quête spirituelle" alors que chacun des temples qu'on a pu visiter possède son magasin, fait payer l'entrée et demande des dons à chaque coin de Bouddha.
Moi je veux bien pas prendre de photo, mais essaye pas de me refourguer tes cartes postales alors !
On regarde un chouette spectacle de jets d'eau sur une esplanade puis on file en centre ville.
Sur place on ruse à nouveau pour visiter moins cher la Bell Tower, qui trône en plein milieu de la ville.
C'est beau.
Un tour dans le quartier musulman, sur-animé, un kebab sur le pouce et on rentre au dodo.

Le deuxième jour est consacré aux choses qu'on a raté la veille.
On commence donc par visiter Drum Tower, qui, comme son nom l'indique, est une tour où il y a des tambours.
On assiste à un chouette spectacle de tambours. On a essayé de le filmer pour Doukkali, mais malheureusement ça ne rend rien...
Après ça, dans le froid matinal, on fonce pour louer un tandem et faire le tour des remparts de la ville à vélo.
La grosse poilade.
On mange local (je déconne on a bouffé une pizza) et on part en vadrouille en dehors du centre pour le Temple des 8 Immortels.
Ca fait film de kung fu comme nom mais en fait c'est juste un très beau temple.
On visite on visite et il est déjà l'heure de rentrer à l'auberge, récupérer nos sacs et partir en bus (attention Tchang si tu veux me bousculer j'ai 20 kg en plus sur le dos) à la gare pour rejoindre Pékin (faut dire Beijing pour être dans le coup).
La gare et le train sont une nouvelle fois SUR-PEUPLES (mais où vont tous ces gens un dimanche soir ?) mais le choix des couchettes est judicieux.
Joe, une chinoise qui baragouine l'anglais, et sa maman s'occupent de nous comme si nous étions des enfants ("dis donc Rémy ça serait pas l'heure que tu ailles faire un petit pipi avant de te coucher ?"). Ca confirme ce que l'on pense depuis le début. Quand un chinois t'aide, il se donne à 200%. En dehors de ça peut être qu'il te laissera mourir.
Lundi 25 janvier vers 9h, nous arrivons à Beijing après une bonne nuit dans le train.
Il fait beau, pas un nuage, mais il fait foutrement froid.
Je crois que je suis un peu malade, petite fièvre, mal à la gorge, yeux chauds. Heureusement Jeanne s'occupe bien de moi.
On trouve de suite l'auberge où nous avions réservé. Quand je dis "de suite" ça veut dire en moins de 4h30 (comment une ville Olympique peut-elle avoir une gare qui n'est pas relié par le métro ?).

La suite : visite de Beijing et alentours (dont la Muraille de Chine) pendant un peu moins de dix jours.
On a peut être trouvé un couch surfer pour le week-end prochain. A voir.

Soyez bons.

Terra Cotta

Salut les citrons,

Après les pandas, les soldats.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas, vous pouvez jeter un oeil là-dessus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mausolée_de_l'empereur_Qin

On part en car avec Jiajia, notre guide chinoise, accompagné d'une américaine, de deux hollandaises, d'un allemand (le même qu'aux pandas, mais ça compte quand même), de trois anglais et d'un Ecossais.
Le site est immense, comme d'habitude sur-exploité par les magasins de souvenirs.
Il faut s'imaginer arriver aux Grottes de Lascaux et y trouver un Mac Do...
On doit marcher environ 1km entre le parking et le site à proprement parlé.
1km de magasins qui vendent des statues, de fast food, de souvenirs à la con.
Un peu moche.
Jiajia est très fière de nous expliquer toute l'histoire de ces soldats en terre cuite ("the warriors are very handsome, very handsome HUM").
Le site est divisé en trois "pit", qui contiennent les trouvailles et quelques explications.
Le "pit 1' que l'on visite en dernier est impressionnant. Immense et rempli de soldats et de chevaux.
La journée s'achève sur un repas dans un restaurant. Expérience locale !
La salle du restaurant fait 200 m2, il fait un froid de canard, nous sommes au deuxième étage d'un immeuble qui semble vide...
Bizarre !

Demain on visite Xi'an. Il faut dormir.

Soyez bons.

La lumière au bout du tunnel

Salut les pas bridés,

Toujours pas de possibilité d'uploader les photos, donc je continu avec du texte.
Nous sommes à Pékin mais il nous reste toujours à vous conter les aventures de Xi'an.

Après l'épisode du train et la bonne nuit dans l'hotel, le réveil est dur.
Mal à la tête, le temps est très sec, le froid très perforant et le ciel toujours très bas.
On quitte l'hotel après avoir photographié l'adresse en chinois de l'auberge que nous cherchons.
Petite ruse bien utile qui donnera lieu à des situations cocasses, vous verrez dans la suite.

La veille en arrivant dans cet hotel, on avait payé 300 Yuan (soit 30 euros).
On avait trouvé ça super cher (bah oui on s'habitue à force !) mais on avait besoin de se reposer.
Et là à l'accueil, en laissant la clé, on nous rend 200 Yuan.
Merde alors, cette journée commence bien.
On marche dans la rue à la recherche de l'auberge et tout le monde nous aide.
Certains parlent même anglais.
Merde alors, tout a changé pendant la nuit ?!
On passe de petit chinois en petite chinoise en montrant la photo de l'adresse. On s'approche.
Sur le chemin, Jeanne décide de prendre en photo les signes chinois qui représentent les toilettes.
On croise alors Mister Tchang, comme il aime qu'on le surnomme.
On lui montre la photo mais manque de pot, il voit la photo des toilettes en premier.
Nous voilà parti pour les toilettes. Impossible de faire comprendre à Mister Tchang que je ne veux pas y aller.
Il m'accompagne jusqu'à devant la porte des toilettes et je suis ma foi contraint de me forcer !
Mister Tchang nous amène ensuite à l'auberge et nous voilà enfin là où nous voulons être.
Tout le monde parle anglais, on a une bière offerte chaque soir, la chambre est grande, la salle de bain tout confort, on a internet, la bouffe vaut que dalle et on est en plein centre ville.
Merde alors, finalement est-ce que ça serait bien la Chine ?!

Le lendemain visite d'un zoo tout pourri où semble s'emmerder quelques animaux plus ou moins sauvages.
Le clou du spectacle étant une dizaine de pandas qui semblent fatigués et qui sont même pas vraiment blancs.
Mon regard est critique, je représente mon pays, mais c'était une très bonne journée.
Il y avait là deux hollandais, un allemand (où que tu ailles il y a toujours un allemand), deux américains et aussi deux hongrois.
On partage un repas dans un restaurant du coin après s'être rassasiés de pandas.
Notre guide chinois, Jason (mais quelque chose me dit que ce n'est pas son vrai prénom), est intéressant et sait un paquet de trucs sur les pandas. On regarde même Kung Fu Panda dans le car, pour se mettre dans l'ambiance.

On rentre à l'auberge, on vide quelques bières en parlant avec une française, une danoise, un norvégien et un allemand (je vous avais dit) et on file se coucher avant d'être saoul car demain : Terra Cotta.

Soyez bons.

jeudi 21 janvier 2010

From HK to Xi'an

Voici, en résumé, les péripéties depuis Hong Kong.
Après de multiples visites de HK à pieds, en bateau, en métro ou encore en funiculaire, un constat s'impose.
Cette ville est vraiment bien.
Ca grouille, ça pue, ça bouge, ça vit et ça ne s'arrête jamais.
On se sent en sécurité mais on sent aussi la vie, c'est pas aseptisé.
Le dimanche nous passons la journée dans un parc, incroyablement rempli de femmes, de tous les âges, de toutes les origines (mais quand même pas trop loin de l'Asie) et pas un mec aux alentours.
Huuuuum je me sens à l'aise !
Décision est prise de partir le lendemain pour Xi'an (là où il y a l'Armée ensevelie dont vous ne verrez pas les photos puisque nous sommes dans un pays totalitaire qui... bref... j'ai pas envie de me faire tuer).
Pour cela il nous faut quitter HK par le métro pour aller à Shenzhen (l'atelier du monde, la moitié des produits électroniques est fabriquée dans ou autour de cette ville) et rejoindre en train Canton, qu'on appelle Guangzhou quand on est du coin.
Tout cela, passage de frontière inclus de HK à la Chine continentale, se déroule très bien. On sent s'approcher la difficulté à communiquer. A plein nez.
Nous arrivons à Guangzhou, une ville moche... mais moche ! Bref.
Nous décidons de prendre un train dans la foulée pour Xi'an (prononcer chi ane pour faire du coin, mais vous ferez pas du coin).
Le couperet tombe : 26h de train. La nuit s'annonce palpitante.
Départ donc à 21h de Guanghzou avec un billet acheté avec moulte difficultés. La gare est bondée, on croise des familles entières, des paysans avec des poulets vivants, des vieux, des jeunes...
On monte dans le train et là second couperet : on a une place mais pas une place assise.
Capacité du wagon en place assise 118 personnes, places vendues 150. Cool on sera pas les seuls debout !
Comment vous expliquer cette sensation ? 26h dans un train sans s'asseoir. Comment dire ?
Aller j'essaye.
Les deux premières heures sont pleines d'espoir, on se dit que tout le monde ne va pas là où on va, qu'il va être la nuit, que certains vont descendre et nous laisser leur place. On rigole, on sourit aux chinois qui nous parlent sans jamais admettre qu'on ne comprend rien. La galéjade, le calembour.
Puis arrive le doute et ses questions "mes jambes sont-elles homologuées pour rester 26h à porter le haut de mon corps ?" puis d'abord "le haut de mon corps est-il prévu pour tenir sur mes jambes 26h ?"
Au milieu de la nuit, à chaque arrêt (toutes les heures environ) le train se vide puis se rempli à nouveau.
La sensation de déranger, peu importe l'endroit où tu te trouves. Très sympa.
On passe quand même de chouettes moments, entre tentatives de communication en chenglish (chinois/anglais) et rigolades sans vraiment savoir pourquoi on rit. Nos carnets se remplissent d'adresses mails et de signes chinois, nos appareils photos de clichés et nous sommes quelques heures durant, l'attraction dans le wagon.
On découvre l'activité principale du voyage : bouffer. Les chinois ne s'arrêtent jamais de manger. Le wagon est équipé d'une fontaine à eau bouillante, qui remplira en 26h une moyenne de 54 bols de noodles par chinois présent.
La nuit se passe. Peu de sommeil.
Au petit matin, après les noodles du petit déjeuner, là encore ponctué de rencontres précieuses (les chinois ne parlent vraiment pas anglais), le constat est rude : la Chine est moche. Voire même vachement moche.
Les paysages qui défilent est un mélange de villages en ruine, de plaines désertiques et arides, de constructions inachevées le tout sous un ciel bas, blanc et du brouillard.
Petit à petit la nuit revient (nous sommes censé arriver à 22h30) et l'attente se fait longue.
"Arrête de regarder ta montre, l'impatience ça ralentit les aiguilles !" comme dirait l'autre.
Fausse alerte, je suis maudit du train même à 10 000 bornes de chez moi, une heure de retard. Ramené aux 26h du trajet, ça fait pas grand chose, mais c'est probablement l'heure la plus longue de ma vie.
Nous arrivons enfin à Xi'an, avec la ferme intention de faire rapidement l'amour à un matelas.
Il fait nuit, froid mais l'endroit semble beau.
C'est sans compter l'accueil des taxis, qui par un geste somptueux de la main, nous disent de nous démerder tout seul, pour trouver l'auberge de jeunesse conseillée par des français rencontrés à Guangzhou.
Heureusement le chinois aide à 200% quand il décide d'aider et nous voilà donc partis avec les parents d'une petite chinoise rencontrée avant de descendre du train. Ici pas de code de la route. On serre les fesses.
On arrive finalement à 1h du matin, dans un hotel qui n'est pas celui que nous voulions, crevés, déçus par les chinois, déçus par la Chine et franchement un peu au bout du rouleau.
La chambre est bien, les lits aussi. DODO.
Mais nous sommes des américains et tout se fini bien dans nos récits.
Mais nous sommes des américains et nous maîtrisons notre communication, vous ne saurez donc que dans un article ce qui se passe ensuite !

Soyez bons.

Numéro de téléphone

Une petite news pour ceux que ça intéresse.
Nous avons acheté un téléphone portable et une puce chinoise hier.
J'ai pris soin de faire 3 faux codes PIN afin de bloquer la carte... Ce qui a juste mis à l'épreuve nos talents de mimes, de traducteurs, de ruseurs et notre sang froid.
Mais à présent tout est en ordre : +86 (l'indicatif chinois) 13 64 92 08 (c'est presque fini) 110
Pour les heureux possesseurs de Freebox qui voudraient nous appeler (deux conditions qui rétrécissent nettement le nombre de personnes concernées) sachez que l'appel sur le fixe est gratuit et sur le portable (notre cas) est facturé la modique somme de 12 centimes la minute, minute faisant elle-même 60 secondes, certaines choses ne changeant pas.
Il va de soi que dans une réflexion toujours poussée à son paroxysme nous avons choisi un appareil QuadBand GSM (pour pouvoir appeler des USA ou de l'Amérique du Sud) et 3G (pour le Japon et la Corée, mais si tu lis attentivement ce blog, tu sais que nous n'allons pas en Corée).
Donc au gré de nos destinations nous achèterons une carte du pays (avec un nouveau numéro, essaye de suivre un peu).

Soyez bons.

Communiquer en Chine...

Salut les petits enfants,

Papa va vous faire une dissertation sur la communication en Chine.

1) Communication intérieure
2) Communication extérieure
3) Conclusion

J'ai énoncé le plan, je me lance :

1) Impossible
2) Impossible
3) C'est chiant

J'espère que j'aurai une bonne note...

Plus sérieusement nous avons quelques dizaines de photos de retard à mettre sur le blog, mais impossible de les ajouter...
La moitié des sites est bloquée (y compris le blog et Facebook) donc difficile de vous montrer la Chine. On doit passer par un site qui brouille l'IP (un genre de proxy pour les geeks) pour simuler une autre provenance que la Chine.

En échange je dois écrire... Dans tes dents, toi lecteur, qui va en chier.
La suite dans un autre article, pour "pas que ça fasse trop pâté" comme dit Jeanne.

Soyez bons.

mercredi 13 janvier 2010

Hong Kong by night

Salut les zigotos,

Après un bon bol de noodles (la cuisine chez les chinois semble se résumer à une bouilloire) on est allé au point de vue pour voir Hong Kong et ses buildings by night.
Ca donne les quelques photos suivantes :

Hong Kong, la ville où il fait jour la nuit, vue de notre chambre

Exactement ce que je voulais voir à Hong Kong

Belle facture EDF en perspective

La fourmilière 

L'entrée de la fourmilière

Le plus frappant, surtout quand on arrive d'Afrique, c'est la propreté partout.
Pas un mégot, pas un papier. Pleins de gens avec des masques.
L'agitation est permanente, les odeurs multiples (et pas toujours agréables), le bruit omniprésent et rien ne semble jamais s'arrêter (il est minuit et les magasins sont encore ouverts pour certains).
Difficile de se faire comprendre, même ici en territoire anciennement anglais, mais surtout difficile de savoir si le ton est à l'engueulade ou à la simple discussion... Etrange !
Un autre truc marquant qui rappelle Barcelone (agua, cerveza...) c'est le nombre impressionnant de Pakistanais qui proposent d'un peu de tout, mais surtout des costumes sur mesure et des copies de Rolex.
La distribution de prospectus semble être un sport national !
Bref, on est en pleine forme (pour notre corps il est 18h !) mais on va se coucher pour profiter de la journée de demain.

Soyez bons !

Hong Kong ou l'anti Afrique

Salut les pas bridés,

Depuis ce matin 7h (heure locale, donc minuit chez vous) nous sommes à Hong Kong.
Peu dormi dans l'avion, donc un peu crevé et sans rigoler un vrai coup de Raymond (un coup de barre, Raymond Barre, t'as compris ?) du jetlag.
7h de décalage avec la France et un décalage tout court d'ailleurs.
Quelques photos prises en fin d'après midi après une sieste bien méritée dans la minuscule chambre qu'on a trouvé (40 euros les 2 nuits à 2 personnes, c'est VACHEMENT plus cher que la Chine il parait...).

Vue de la chambre, sur la presqu'île de Kowloon, face à Hong Kong Central

Hong Kong Central, le quartier des affaires, la vue connue

Contraste

Coucher de soleil sur l'île d'Hong Kong

La minus chambre, propre et confortable cependant

Un peu de Hong Kong la nuit dans la suite.
Un peu de nos premières constatations aussi.

Soyez bons.

Rando Drakensberg

Salut les marioles,
On rattrape un peu le temps perdu en Afrique.
Les photos de la rando dans le Drakensberg.

Le barbu est content

J'ai prié mais elle n'est pas tombée...

Juste grand...

Jeanne grimpe

Une chouette balade avec pic nic à une cascade, des paysages immmmmenses et très verts, en total contraste avec la suite du voyage...

Soyez bons.

Tching Tchong

Nous voici à Hong Kong !
Tout va bien, le wifi est gratuit, il est 8h du matin et on cherche un endroit où dormir.
Depuis l'aéroport, avec atterrissage de nuit et dans la brume, on ne sent pas encore le choc de culture avec l'Afrique...
A suivre donc...

Soyez bons.

mardi 12 janvier 2010

Let's goooo


Soyez bons.

lundi 11 janvier 2010

Bergville ou le top du backpackers

Salut les loulous,

Donc après le cheval, sans se laver, on est parti vers Bergville.
Un immense amphithéâtre de montagnes. Et au milieu, un petit géranium. 
Non, au milieu une auberge au top du top : pelouse aux ciseaux, jacuzzi, bar, piscine, de l'espace et des gens gentils.
Un dodo et une randonnée dans le Drakenberg et il est déjà temps de rentrer à Joburg.

Le bar

Des arbres

Jeanne a mal au ventre

Rémy n'a pas vu une tondeuse depuis si longtemps

Les photos de la rando bientôt.
On doit aller manger.
Demain midi, départ pour Hong Kong : 12h de vol...

Soyez bons.

Underberg - Uh Jolly Jumper

Salut les débilos,

Underberg, chouette contrée dans le sud du massif du Drakenberg.
Immense, vert, peace et chouette.
On a fait une balade à cheval pour fêter ça.

Grand

Trop à l'aise sur Santiago ("je pense que je suis trop lourd pour lui, il souffle comme un fou")

Le chien face à son jardin

Jeanne et son poney

Beau

De suite après la balade, on a tracé la route vers le nord du Drakenberg, à Bergville.
A suivre.

Soyez bons.

Zululand

Salut les zinzins,

Le Zululand c'est beau, c'est vert, c'est peace, c'est propre...
D'ailleurs on est allé passer une journée (poulet curry inclus) chez les Zulus.
Vraiment génial. On était avec un guide marrant, qui nous a tout expliqué sur les coutumes locales, sur les traditions...
Vous voulez voir les photos, hein ?
Bah y'en a pas ! 
C'est la faute à Rémy qui a oublié la carte mémoire dans le sac à dos qui est resté dans la voiture qui est restée dans le backpackers...
Ah il est con ce con !
En échange trois photos pourries de l'auberge !

La tente qui sèche... passionnant !

Les chambres... grandiose !

Un bout de la terrasse... fantastique !

Nous personnellement on s'en cague on a tout vu !

Soyez bons.

Sainte Lucia

Salut les foufous,

En quittant Swaziland et ses routes pourries sans panneaux, on a filé vers le sud pour aller dans le Zululand, province de l'Afrique du Sud.
Au passage un petit arrêt pic nic à Sainte Lucia, estuaire infesté de crocodiles et d'hippos.

Beau

On entend les hippos grogner et on prie pour pas croiser un croco !

La ville en elle-même est pas hyper intéressante, genre de cité balnéaire nickel chrome avec pas un noir à l'horizon... Bof...
Mais le coin est beau et le Zululand s'annonce chouette.

Soyez bons.

Swaziland

Salut les gredins,

Après 4 jours au Park Kruger, on a loué une bagnole à Joburg et on est parti en virée autour de la ville.
Bilan : encore de chouettes rencontres, 2300 bornes en Yaris, des paysages IMMENSES, des animaux, de la pluie, des chocottes ("y'a des animaux dangereux dans cette réserve ?" "non, non, aucun souci, par contre vous approchez pas trop des lacs y'a des crocodiles").
Quelques clichés du premier arrêt : Swaziland, un pays dans l'Afrique du Sud.

Un zèbre à 2 mètres de nous

Un impala avec ses yeux maquillés

L'intérieur de la hutte, trop pluvieux pour la tente !

L'extérieur des huttes

C'était un premier stop très sympa malgré le mauvais temps.
On a pu marcher quelques heures dans la réserve, croisant des gnous, des zèbres, des impalas, des singes, des crocodiles, des hippopotames, des kudus, des trucs et d'autres trucs aussi...
Etrange de se sentir traqué. On serre les fesses et on se dit qu'il faut mieux être crocodile qu'impala !

Soyez bons.

Big Five au Kruger

Salut les chenapans,

Le Park Kruger c'est l'endroit qui a inspiré le Roi Lion.
C'est une réserve grande comme un truc très grand.
On a pas vu tout le Big Five, mais presque !

Les buffles

Les hyènes (dont Jeanne, on cherche la Fouine)

Un éléphant... noooooon ! un rhinocéros

La vie normale dans la savane...

Le camion "Nina" du safari

Des éléphants

Des enfants

Des lions qui chill

Des trous

Jeanne dans le brouillard de Blyde Canyon, 800 mètres de chute mais on ne voyait que les 3 premiers...

On a eu chauuuud, mais on a rencontré moulte personnes, moulte animaux et surtout on a passé le réveillon le cul dans une piscine à 28° !

Soyez bons.

Soweto - Berceau de la résistance

Salut les fripons,

On profite du WIFI payant mais rapide de l'aéroport (où nous sommes venus rendre la voiture de location) pour poster les photos en retard.
Voici un petit aperçu de Soweto, le quartier de Joburg qui verra la naissance de la lutte noire contre l'apartheid.

Touriste

Une des nombreuses maison de Mandela, sa première aussi

Vitraux Nelson

Tu vois Juxx, tu es noir au fond...

Un microscopique aperçu du musée de l'apartheid, émouvant...

La visite se faisait en minibus, on sort pas sans la permission du guide...
Soweto en elle même est une ville, avec ses pauvres et ses riches, rien de plus.
Les musées sont plus poignants et on sent le poids du passé.

Soyez bons.

BONNE ANNEE 2010

Salut les coquins,
On a fêté le jour de l'an dans un camping du Park Kruger, avec les gens du groupe du safari (une française de Montpellier, un américain de New York, trois hollandais d'Amsterdam et les deux guides du Zimbabwe).
Tentative de 2010 en expression corporelle :

Je suis le 2

Régine est le 0

Jaap est le 1

Niels est le 0

Soyez bons.