jeudi 29 avril 2010

Update Japon

Salut les tatillons,


Voici la mise à jour des dates de vol.


LYON - LE CAP : 9 décembre 2009
LE CAP – JOHANNESBOURG : 
26 décembre 2010 
JOHANNESBOURG - HONG KONG : 12 janvier 2010

HONG KONG - KATHMANDOU : 17 février 2010

BOMBAY - BANGKOK : 31 mars 2010

BALI – TOKYO : 6 mai 2010

TOKYO – SYDNEY : 21 mai 2010

SYDNEY - SAN FRANCISCO : 24 juin 2010

SAN FRANCISCO – MEXICO : 26 juillet 2010

MEXICO – LIMA : 16 août 2010

LIMA - LYON : 8 décembre 2010


Soyez bons.

Java

Salut les javanais,

Nous sommes à Kuta encore pour une nuit.
Demain nous partons pour 3 jours d'escapades à Java.
Au programme : Kawah Ijen (volcan de souffre) et Mont Bromo (volcan en activité mais pas sexuelle).
Ensuite retour à Kuta pour quelques jours de surf puis Japon !
Finalement, et ce pour raisons financières, nous ne resterons que deux semaines.
C'est la crise les amis. Hi hi hi.

Soyez bons.

mercredi 28 avril 2010

Cours de surf

Salut les surfeuses,

Aujourd'hui cours de surf.
Comme d'habitude le service Balinais fait dans le all inclusive : on vient nous chercher en scooter à l'hotel, on nous donne le cours, on porte nos boards...
Bilan de la journée : tout le monde se lève sur la board mais blessure de Jeanne...
Une vilaine chute qui tire son ligament du genou, sans trop de dégâts... 
A 12h on rend les armes, on est cramé donc on passe la journée à se reposer, demain on recommence.

la mienne est plus grosse que la tienne

je suis une source d'inspiration !

on attend LA vague

Gégé a trouvé SA vague et s'apprête à tuer un innocent en marcel

on part au boulot

Soyez bons.

Chill à Kuta

Salut les surfeurs,

Comme on n'est pas des bêtes, parfois on fout rien de la journée.
On se balade dans Kuta et on crame à la plage.

un petit shop Volcom

la base

Soyez bons.

dimanche 25 avril 2010

Update

Salut les coquins,

Vous voilà au top de l'actualité.
12 messages à lire dont 11 avec photos.
Bonne lecture !
Je dois filer me coucher demain on surfe !

Soyez bons.

Amed to Kuta

Salut les plongeurs,


On va voir une épaveuuuuh, on va voir une épaveuuuuh !

Petit déjeuner avalé, équipement prêt, nous filons vers Tulamben pour plonger.

Juste nous trois avec l'instructeur. On part à pied de la plage, on descend, oh une raie à poids bleus, oh une épave !

C'est juste magique, parce qu'en plus des poissons "habituels", du banc de thons énorme qui passe au dessus de nous et des coraux, il y a une épave.

On peut voir les ballastes, des vannes, la coque rongée par la végétation.

Dingue !

Après 40 minutes sous l'eau, on remonte heureux comme des gosses et on débriefe.

Dingue !

Après avoir rendu la piaule et mangé un bout, direction Kuta à nouveau pour les trois derniers jours de Gégé en Indonésie.

Ca sent le cours de surf et le shopping (pour lui) dans les immenses surf shops du coin. Des surf shops comme jamais on en a vu. Quiksilver, Billabong, Oakley, ils sont tous là.

Ils sont tous là pour répondre à la demande australienne qui vient en masse ici pour surfer à moindre frais.

Mais c'était sans compter Jean Philippe II, le retour.

On est à 2 kilomètres de rendre la voiture quand à un feu je mords la ligne. D'un demi pneu.

"Vous pouvez vous garer là bas s'il vous plaît ?"

Non il me plaît pas.

Prise d'otage du permis. "Venez dans la cabane, je vais vous aider". Il utilise texto ces mots "je vais vous aider".

Permettez moi d'être vulgaire le temps d'un mot. Enculé. Merci, ça m'a fait du bien.

On rentre dans la cahute. 5000 Rupiahs il refuse. On peut toujours essayer.

20 000 Rupiahs, il nous aide. On repart sans amende. La leçon à 100 000 a payé.

On rentre à l'hotel les dents serrées.

Demain pas d'horaire, on chill et on shopping.


on voit Gégé au fond, un peu au fond...

la chambre de 50 mètres carré

salle de bain immense avec son puits de lumière

salle de bain encore

rizière sur la route

Soyez bons.

Amed again, pour plonger

Salut les policiers de merde,


Hier soir nous avons loué une caisse pour deux jours.

Un belle Toyota Kijang, toute pourrie mais qui est grande.

On fourre nos sacs dedans et nous voilà parti de nouveau pour Amed où nous voulons plonger sur l'épave du Liberty, un navire ricain torpillé par les Japonais.

Malheureusement, Jean Philippe (nous l'appellerons ainsi pour garder son anonymat de gros enculé) en a décidé autrement.

Il nous demande de nous arrêter, veut mon permis et la carte grise.

Aucun souci j'ai ce qu'il faut. 

Il prétexte l'absence du port de la ceinture pour demander 300 000 Rupiahs oralement, puis 400 000 sur le "pv".

Les ceintures ne marchent pas, je voyais mal l'utilité de la mettre. A présent je la vois.

On décide qu'on ne parle pas anglais et il nous fait garer sur une voie privée au bord du "périph".

Nous on ne comprend pas (en fait on comprend mais on fait exprès). Lui réclame son fric sinon il ne rend pas la carte grise.

Dialogue de sourd. Tentative délibérée de notre part de l'emmerder jusqu'à l'os pour pouvoir repartir sans payer.

Le garçon est coriace. Les employés de l'entreprise à qui nous bouchons le passage commencent à s'échauffer.

Mais nous on parle pas anglais. C'est bien connu les français ça parle pas anglais.

Soit disant le loueur arrive, mais on n'est pas sûr, le flic ne veut pas parler bakshish parce qu'on a pris des photos de la situation.

Des photos où on voit sa tête et sa plaque d'immatriculation. On attend.

Les employés ne tiennent plus, il faut bouger la caisse pour laisser la voie libre. Nous on décide que sans carte grise on ne peut pas bouger la voiture.

La pression de la pression qui met la pression à la pression.

On perd un temps fou. Les employés sortent le fenwick pour déplacer la caisse. Ca commence à être n'importe quoi.

Jeanne monte sur le fenwick pour empêcher ça. Les voix s'élèvent.

On pousse la bagnole et on commence à parler sérieusement bakshish avec Jean Philippe.

Il veut effacer les photos. On veut les photos. Vous voyez les risques qu'on prend pour vous ?

Dans un subtile trucage, Gégé occupe le flic véreux pendant que Jeanne copie les photos sur le pc. Pas folle la guêpe.

Le loueur de la voiture arrive et explique le topo : arrestation de touriste c'est 20 000 Rupiahs de suite ou 50 000 si on lui prend la tête.

Ca fait longtemps qu'on lui prend la tête. Ca nous coûtera 100 000 Rupiahs (soit 8 euros) et une sérieuse leçon de corruption.

On trace donc vers Amed. Sous les pavés la plage, on trouve un bungalow immense, tout neuf (on est les premiers à l'habiter), avec une salle de bain mémorable et le personnel est aux petits soins.

Demain on plonge, il faut dormir.


on s'occupe pendant la guerre des nerfs

Jeanne tente d'empêcher le bougeage de Toyota par un fenwick

contrôle des papiers mamoizelle

Soyez bons.

Retour Kuta par Trawangan

Salut les vénères,


Comme de bien entendu aujourd'hui qu'il faut partir il fait un temps merveilleux.

L'eau s'éclaire d'un bleu magnifique et mes aisselles tuent mon tee-shirt alors qu'il n'est pas 8h.

Il nous faut retourner à Trawangan pour prendre le bateau de retour. En attendant on se baigne et on shoote l'eau turquoise qui nous a fait défaut ces trois jours.

On retrouve notre poste sur le toit du bateau et on cherche les tortues. On en voit qu'une. Mais pas de dauphins. J'adore les dauphins. Ils sont gentils.

Une fois à Kuta on se trouve un hotel pas cher et pendant que Coco et Shay partent chercher les souvenirs avant leur avion du soir, on se fait griller le pilule sur la plage.

On va jouer dans les vagues, mais à la différence des dauphins elles ne sont pas gentilles, elles essayent de m'enlever mon short alors que dessous je suis tout nu.

Il est déjà temps de dire au revoir à Coco, qui comprend difficilement que son avion n'est pas été annulé, et Shay.

Retour à trois pour encore une semaine.


rien de bien folichon

non plus

c'est pas non plus...

Gégé se relaxe 

oui bon l'eau est bleue, et alors ?

Soyez bons.

Gili Air et les crabes

Salut les gens,


Il fait un temps un peu plus potable.

On sort le matos pour aller voir les poissons avec le masque et le tuba.

Gégé lui est parti plonger en vrai de vrai.

C'est fou cette animation sous l'eau, les bastons de poiscailles et c'est fou aussi ces petites méduses qui brûlent les bras.

On retrouve Gégé, il a vu trois tortues et un requin. Et alors ? On va pas lui donner une médaille !

On se pète la panse et il pleut. Merde.

On part avec Gégé pour shooter les crabes et autres trucs qu'on croise en route.

C'est un peu énervant d'imaginer le potentiel de l'île sans pouvoir l'exploiter à cause du temps.

Tant pis, on retourne manger, demain nous repartons pour Kuta.


uh cocotte

arbres bizarres

ma maison

crabes

bateau pirate

Soyez bons.

Gili Air sous la pluie

Salut les noix de coco,


On est au paradis. Je vous passe les détails, j'imagine que c'est énervant.

Pour vous rassurer, il fait un temps de merde.

On fait le tour de l'île sous des rincées d'eau en moins d'une heure et demi.

On court se réfugier dans un restaurant sur la plage, où on mange comme des rois dans des fauteuils immenses en bambou.

L'après midi se découpe entre lecture, jeux de cartes et éruption volcanique.

Pile en face de nous le volcan de Lombok crache un nuage noir et épais, au beau milieu de l'après midi, comme ça, sans prévenir.

Ca relance les discussions sur la récente éruption du volcan islandais et des éventuels blocage de Coco à Bali !

"Mais ouais si Paris est fermé on va rester bloqué ici, la bonne excuse pour IBM !"

Encore un bon repas avec du poisson fraîchement sorti de l'eau ("c'est pas celui qu'on a vu hier avec le masque et le tuba que t'es en train de mangé ?") et on se couche.


"arrête de me mouiller !"

bonzaï !

mise en scène parfaite

Soyez bons.

Gili Air

Salut les lèves tôt,


Le sac sur le dos on attend notre navette perso pour se rendre au port et partir aux Gilis (trois îles : Trawangan, la plus grosse et développée, Meno, dans le trip Robinson Crusoé et Air, le compromis entre les deux premières).

On embarque sur le bateau, grand luxe avec reggae à fond. Petite bouteille d'eau, petit déjeuner, porteurs pour les sacs, la belle vie.

On monte sur le pont supérieur pour apprécier la vue et la vitesse des 1000 chevaux. Rigolade.

On arrive sur Gili Trawangan et après un repas pour trois fois rien, on file en coque de noix vers Gili Air.

On dégote un resort avec bungalow en bambou, lit à baldaquin, salle de bain immense, océan à 50 mètres et piscine à débordement.

Le tout pour un prix que j'ose à peine vous dévoiler. Non aller je vous le dévoile pas. Je m'en souviens plus en plus.

De deux nuits, on se met rapidement d'accord qu'il faut étendre à trois et profiter du coin.

On se couche heureux, les gens sont d'une gentillesse et d'une simplicité effrayante et on a mangé comme des rois.


lunch sur Trawangan

les 1000 chevaux

seul moyen de locomotion ici, pas de scooter ni de voiture

Gégé prend l'air

le commando arrive

Soyez bons.

Passage à Kuta

Salut les tubas,


Après une matinée snorkling (ça veut dire regarder les poissons avec un tuba) on taille la route et la bavette en direction de Kuta.

A trente mètres du bungalow, dans l'eau, une faune incroyable de poissons et une flore incroyable de coraux s'étend sous nos pieds.

Gégé qui a plongé un peu en France dit en découvrant ça que "la plongée en France ne sera plus jamais la même".

Sans équipement autre qu'un masque et un tuba, on peut parler à Némo et voir un max de trucs comme sur Arte.

Après un long trajet en bagnole jusqu'à Kuta (plage touristique de Bali, proche de Denpasar la grosse ville de l'île) et un arrêt déjeuner à Padang Bai, on arrive à l'hotel.

Nous resterons ici qu'une nuit avant de partir pour Gili Air, petite île paumée proche de Lombok (autre grosse île indonésienne).

Il faut dormir, demain debout 6h.

En tout cas c'est ce qui était prévu à la base.

Mais seulement comme j'aime bien pimenter un peu le voyage, j'ai oublié mon appareil photo dans la voiture de location que nous venons de rendre.

Je trouvais ça plus drôle.

Coco, qui avait trouvé la voiture à la base, passe des coups de fil au loueur. Anglais approximatif (pour lui) et stress (pour nous) la communication est complexe.

Il faut qu'on aille chez le guide que Coco et Shay avait trouvé avant notre arrivée. On part donc pour le retrouver. Sous des trombes d'eau.

Finalement on arrive chez lui, une demi douzaine de rasta men sont là, mon appareil aussi. Ca y est je respire à nouveau.

On se retrouve donc chez le guide, Lenny, qui a l'appareil par on ne sait quel miracle. Guitare, djembé et bière. On fait redescendre la pression en en buvant quelques unes.

Puis on rentre, faire ce qu'on avait décidé à la base : dormir. Sous des trombes d'eau monstrueuses. La saison des pluies est finie, soit disant...


Soyez bons.

Amed

Salut les rizières,


Un coup de Toyota et nous voilà à Lovina Beach.

Annoncée comme une plage paradisiaque de sable noir, c'est en fait un endroit dégueulasse (cochon mort sur le sable à l'appui) et le "coup de Toyota" a en fait duré bien longtemps.

L'île n'est pas grande mais les routes sont petites et salement mal indiquées. On se perd, on demande et on se reperd dans la foulée.

Heureusement Coco et Jeanne sont agrippées à leur Routard et Lonely pour éclaircir la direction.

Un peu avant la tombée de la nuit, on arrive à Amed.

Bungalow en bambou incroyable, plage privée, salle de bain en extérieur et moustiquaire à tous les étages.

Un goût de paradis. Surtout que les gens, ici et ailleurs aussi, sont adorables. Toujours le sourire, le rire facile et le conseil généreux.

Au dodo, la route fût longue, le poisson frais demande une digestion couchée et les bières aussi.

C'est bon de voir Coco et Shay, ça change l'air, les potins nous remettent à jour et les rigolades font du bien.

Pas qu'on se faisait chier avant, loin de là. Mais un peu de France réchauffe toujours là où il faut.


les pêcheurs rentrent au bercail

salle de bain extérieure

ambiance

rizière

homme dans rizière

rizière

les pêcheurs remontent les bateaux

bungalow à Amed

pêcheurs

Soyez bons.

Ubud

Salut la France,


Tôt le matin nous partons en direction du sud de Bali (Bali qui est une des 17 000 îles, si si, de l'Indonésie) pour voir les plages, les surfers et un temple.

Le temple surplombe la mer, les vagues sont immenses et se cassent sur la falaise comme dans les films sur les vagues immenses qui se cassent sur des falaises.

Pleins de singes font les singes près du temple. Ca pique des lunettes, ça se chamaille et ça joue dans un bac plein d'eau. Aujourd'hui c'est piscine chez les singes.

Hormis sa position le temple n'a pas grand intérêt, on ne peut même pas rentrer dedans, malgré les jupes qu'on nous a obligé à porter à l'entrée.

Ca va très bien à Gégé d'ailleurs, les jupes violettes.

On reprend notre carrosse pour aller voir Padang Beach, une plage avec de l'eau turquoise, du sable blanc et des surfers qui envoient la sauce dans des rouleaux pas de printemps.

C'est chouette, très touristique, mais bigrement chouette.

On file manger sur un balcon qui surplombe l'océan, endroit à couper le souffle. Mais nous sommes de bonne composition, on respire quand même.

Il est temps de partir rapidos vers Ubud, la région des rizières au centre de l'île de Bali.

C'est vert, partout, des plantes, des arbres, de l'herbe. Incroyable de vert.

On trouve une auberge dans un jardin chatoyant et c'est parti pour le spectacle de danse traditionnelle.

Moi je reste dormir au bungalow. Insolation. Une tapette on vous dit.

Tout le monde se couche.


verdoyant, chatoyant !

la scène de danse

une rizière

Soyez bons.

Arrivée à Bali

Salut les clochards,


Dormir dans les aéroports, ça fait des photos marrantes, mais ça pue le caca.

Mal au dos, tête dans le brouillard (pour rester poli) et aussi un peu envie de dormir encore.

Enregistrement des bagages, passage de frontière et nous voilà prêts.

Quatre heures de vol dans un avion presque vide (pleins de sièges pour dormir encore comme des clochards) et voilà Bali.

L'obtention du visa sur place est simple, il faut juste 700 000 Rupiahs à trois. Ca en jette, hein, 700 000 Rupiahs.

En fait ça fait seulement 60 euros. Nécessité d'acheter une brouette en cas de gros achat.

On fait la queue parce qu'un seul guichet est ouvert, dans l'autre cahute le douanier joue à un jeu de guerre sur le pc, les enceintes à fond !

Quand même les douaniers sont sympas, on se dit que tout le monde le sera !

Et enfin, après tant d'attente HERE COMES COCO !

Ca veut dire "voilà Coco". Et aussi Shay bien sûr, son compagnon. Ca en jette, hein, compagnon !

Ils sont ici depuis trois jours et ils ont une voiture. Comme on est pas matérialiste on accepte d'être encore leurs amis même si c'est une Toyota.

On trouve un hotel avec piscine dans un parc d'une verdoyance incroyable. On mange et on file à la plage.

Sur le sable on déplie le plan et on parle stratégie, itinéraire et aussi on ricane. On n'est pas des bêtes.

Le soir arrive et il faut dormir, dans un lit, c'est si bon.


un verre en terrasse, moué...

une plage idyllique, moué...

un océan turquoise, moué...

un temple sur une falaise, moué...

des hommes en jupes, oui !

Soyez bons.