Titicracra l'eau elle aime ça

Salut l'ail,

Après le petit-déjeuner, direction la gare routière d'Arequipa pour le bus pour Puno.

Il n'y a rien à faire à Puno, selon les différents voyageurs rencontrés, et le côté bolivien du lac est plus chouette, selon ces mêmes voyageurs.

On va donc essayer de partir directement de Puno à Copacabana, pas celui du Brésil, mais celui de Bolivie.

C'est sans compter la fameuse heure de retard de notre bus qui transporte des sacs remplis d'ail. Et qui donc pue l'ail.

Nous arrivons trop tard à Puno et faute de mieux, on se trouve une activité pour l'après-midi.

Il existe dans la baie de Puno des îles flottantes (sans les oeufs) qui sont plantées au milieu du lac. Les îles Uros.

L'occasion d'apprendre quelques trucs : Titi veut dire puma en Quechua et caca (qui se prononce en fait cracra) veut dire rocher.

Le Lac Titicaca c'est le Lac du Tigre couleur rocher.

Le soleil est sur le déclin, les couleurs sont dingues et le lac est tout simplement photohygiénique.

On croise des pécheurs et des milliers de roseaux.

Les îles sont artificielles, faites à base de tortora (du jonc) et plantées dans le fond du lac avec des grandes tiges d'eucalyptus.

Le guide explique que si elles n'étaient pas attachées dans le sol, elles dériveraient en Bolivie et comme ils n'ont pas de passeport pour y entrer...!

On visite une maison (les panneaux solaires alimentent une batterie, qui alimente la télé, on peut regarder Lost tranquillement, l'essentiel est sauvé), on marchande des tissus et on écoute comment les gens vivent.

Touristiques mais quand même fou.

Dodo car demain, bus à 7h30 pour Copacabana...

coucher de soleil

chants en couleurs

Jeanne en locale

les îles Uros

un pécheur

Soyez bons.

Canyon de Colca Jour 3

Salut la nuit,

Bien entendu 1 000 mètres de dénivelé c'est trop facile.

Pour corser le tout, on décide de se lever à 4h30 pour partir à 5h.

Mais ça c'est trop facile alors on décide de le faire sans déjeuner.

Plus exactement, on part si tôt pour éviter la chaleur et on mange quand même une banane...

On lâche assez rapidement Maribel, la guide, et Pablo.

Jeanne donne le rythme est on finit par atteindre le sommet vers 7h30.

Pas peu fier d'avoir déjà fait tout ce chemin à à peine 8h du matin.

Après le petit-déjeuner à Cabanaconde, qui redonne vie et couleurs à Pablo, on file vers Chivay pour les bains chauds naturels (38°) en plein air.

Le pied après une marche qui fait suer sous les bras.

Repas de midi puis on rentre à Arequipa.

Sur le chemin on est stoppé sur la route par un accident. Un car qui doublait s'est pris un camion de bétail.

Rassurant.

Seulement des veaux y ont laissé leurs peaux.

Chouette.

Il faut dormir, demain nous partons vers le Lac Titicaca.

sur le chemin du retour

alpagas

altitude

réunion des cowboys

petit-déjeuner final

Jeanne - La Machine de Guerre - Mercier

l'oasis vu du haut

Soyez bons.

Canyon de Colca Jour 2

Salut l'oasis,

Le programme de la journée, avec la guide Maribel et un autre touriste Péruvien Pablo, c'est de rejoindre l'oasis.

Dès le premier jour de marche on pouvait l'apercevoir tout au fond du canyon.

Un véritable oasis avec piscine, rivière et flore luxuriante.

Dans ce paysage de roches et de sable, sec comme un coup de trique, où il ne pleut presque jamais, le contraste est saisissant.

On traverse deux villages, où on croise les Péruviens tels qu'on les imagine.

Habits colorés, visages bronzés et burinés, cheveux et yeux noirs... presque la flûte de pan...

Il y a des fêtes dans le village pour célébrer "le nettoyage des canaux d'irrigation"...

Pourquoi pas.

On ne suce pas que des cailloux dans le canyons et les sourires sentent le Pisco Sour !

Mais trompettes et danses diffusent la bonne humeur.

On descend encore plus profond dans le canyon et on arrive à l'oasis.

Herbe verte, piscine bleue turquoise et il n'est que midi.

Nous avons l'après-midi pour glander au soleil.

J'aime.

Et il faut en profiter, car demain 1 000 mètres de dénivelé positif (en montée quoi) pour remonter au "chalet des flics".

Sweet.

après quelques heures de marche, on dit pas non !

l'oasis vu du haut

fleurs

village et montagnes

Soyez bons.

Canyon de Colca Jour 1

Salut Maribel,

Les blagues les plus courtes sont toujours les moins longues.

Mais je suis obligé de la faire.

J'ai beau être matinal, j'ai mal.

Et je ne suis pas le seul.

Quand même, se lever à 2h30 du matin, faut être con.

Ou alors faut avoir envie d'être riche comme disait l'autre.

Mais là c'est ni l'un, ni l'autre.

On embarque dans le minibus, direction le Canyon de Colca, le canyon le plus profond du monde.

Bon.

C'est ce qu'on appelle chez nous une vallée.

Ca n'enlève rien au lieu, qu'on se le dise.

Sur le chemin on s'arrête à un point de vue où les condors semblent être payés pour voler au dessus des touristes.

Impressionnant quand même.

Ensuite on mange à Cabanaconde (qu'on appelle "chalet à flics" entres nous) et on commence à marché.

Il suffit de descendre dans le canyon pour aujourd'hui.

Facile.

On s'arrête dans un petit village pour la nuit, dans des cases en torchis au milieu des cactus.

Dingue.

la case en torchis

le canyon

habit traditionnel

Cabanaconde

un condor

Soyez bons.

Arequipa final

Salut la glande,

Nouveau flottement dans l'organisation et un jour de plus à tuer à Arequipa.

Finalement on décide de ne tuer personne mais de réserver le trek dès le matin.

En plus la madre est un peu malade, rien de grave, mais pour marcher c'est jamais bon.

On part donc à trois pour déambuler dans le centre et trouver des choses à voir.

On trouve.

Un couvent, une exposition d'art, un coucher de soleil et la Plaza de Armas by night.

On se couche tôt et on fait les sacs (dans l'ordre inverse) car demain départ tôt...

Une petite impression d'être resté scotché involontairement à cette ville, en même temps Arequipa en Quechua veut dire "ici, vous restez"...

Dingue.

la Plaza de Armas by night

Ugly, le chien roux avec un sweat

"éteins ton téléphone, Le Seigneur voudrait te parler" dans une église

Soyez bons.

Arrêt Kipa

Salut le moulin,

Petit flottement dans l'organisation qui nous pousse à rester un jour de plus à Arequipa.

La ville ne manque pas de choses à voir.

Avec un "collectivo" (les bus locaux) on sort du centre pour aller voir le moulin de Sabandia.

C'est beau, envahi de beaufs du dimanche, mais beau.

Et calme, ce qui n'est pas la qualité première d'Arequipa, deuxième ville du Pérou en terme de population.

Retour dans le centre au Mirador de Yanahuara avec vue panoramique sur les maisons et le volcan Misti.

On file se coucher en prévision du départ pour le trek le lendemain.

la ville vu du Mirador

le Misti vu de Yanhuara

maman qui regarde un clip qui se tourne (très pro)

Jeanne et la coccinelle qui s'envole

végétation au moulin de Sabandia

Soyez bons.

C'est pas le Pérou

Salut el gato,

Après un trek de 3 jours dans le Canyon de Colca, nous voilà de retour au camp de base à Arequipa.

Notre programme et un peu la flemme, et voilà, je prends du retard...

Mais les photos sont prêtes et je vais écrire bientôt.

Aujourd'hui nous partons pour Puno, au bord du Lac Titicaca, pour ensuite filer dès que possible vers Copacabana en Bolivie, toujours près du lac, mais avec moins de touristes.

Tout le monde va bien.

Soyez bons.

Arequipa Cabana

Salut la kipa,

Nous arrivons au très sérieux "terrapuerto" (pour faire comme aeropuerto) de Arequipa vers 7h.

Presque bien dormi.

Il fait un soleil radieux mais quand même un peu frais. Hiver oblige.

La ville a l'air chouette, tout du moins dans son centre historique, et est entourée de montagnes enneigées.

Classe.

On pose les affaires à l'hôtel et on file visiter le Couvent San Catalina.

Magnifique couvent où les bonnes soeurs avaient la belle vie.

Des "cellules" de plusieurs pièces, des cuisines perso, des terrasses, des servantes et des bains...

C'est beau, coloré, d'un calme incroyable et chargé d'histoire.

Le repas de midi, en plein soleil, est splendide. Somptueux.

Puis on visite un peu mollement le reste du couvent et de la ville.

On rentre se reposer et puis on ressort pour manger.

Demain nouvelle visite d'Arequipa et lundi trek dans le canyon de Colca grâce aux conseils de Fred, ex-IBM, qui a monté une boîte de tourisme ici.

Jetez un oeil : www.solidaireincatour.com

Dodo.

arcades à Arequipa

dédicace au couvent (les deux dernières lignes)

une rue du couvent

avant la bouffe dans le couvent

maman le lézard

Soyez bons.

Nasca

Salut les lignes,

L'hôtel est un brin vieillot mais la propriétaire, Nancy, est au top du top.

Après le petit-déjeuner on file à l'aérodrome de Nasca pour voler dans un petit avion et voir les fameuses lignes.

Des dessins longs de plusieurs kilomètres, tracés dans les cailloux et qui ne sont visibles entièrement que du ciel.

Alors que vous l'aurez compris, à l'époque on n'allait pas dans le ciel.

Une promenade d'une petite heure dans un Cesna de 6 places pour faire le tour des principaux géoglyphes.

Dur pour l'estomac mais fantastique pour les yeux.

Unique.

On reprend ensuite la grosse voiture de Francisco pour se rendre au cimetière de Chauchilla.

Des momies pré-incas conservées depuis plus de 1000 ans, dont certaines possèdent encore leur peau.

Etrange et fou.

Repas et glandouille dans Nasca en attendant le bus du soir pour Arequipa.

Repas et bus pour Arequipa.

Dodo.

l'équipe masculine dans l'avion

la grosse voiture de Francisco

les montagnes vues du cimetière

une momie (observez le pied)

piste en vue

le colibri

lignes vues du ciel

l'arbre (et à côté, pour l'échelle, un camion)

l'araignée

l'équipe féminine dans l'avion

Soyez bons.

Piscothérapie

Salut Richter,

Pisco c'est un peu la zone.

En 2007 un tremblement de terre (de 8 sur l'échelle de Richter) a ravagé la ville, qui a du mal à se relever.

Ici comme presque partout dans le sud du Pérou, il ne pleut que rarement et peu.

C'est poussiéreux et un peu moche.

Normal.

Mais nous sommes là pour visiter des îles au large de la ville, les Islas Ballestas.

On prend le minibus puis le bateau, entouré par les pélicans et les oiseaux qui plongent pour chercher des poissons.

Sur le chemin des îles on croise "le Chandelier des Andes", sorte de chandelier immense creusé dans la côte.

Chouette.

Ensuite les îles, un bouillon de dingue nous entoure, des vagues énormes, des oiseaux par milliard et du guano (fiente d'oiseaux marins).

Ca pue la merde de piaf mais c'est beau et impressionnant.

Juste avant de vomir on retourne vers la terre ferme en croisant une horde de lions de mer qui viennent bouffer directement dans le filet des pêcheurs.

En lâchant des bons gros rots à la surface.

Classe.

Et marrant.

Une fois rentré on mange à Pisco, un "ceviche de pescado" (poisson cru mariné dans une sauce au citron) et on prend le bus direction Nasca.

On a booké un tour "hôtel + tour d'avion à Nasca + visite de la ville" à Pisco.

On retrouve Francisco et sa grosse voiture sur place pour aller à l'hôtel.

Dodo.

les pêcheurs et les lions de mer

maman et son fils

des milliards d'oiseaux

le Chandelier

un pélican

Soyez bons.

Retrouvailles

Salut les parents,

Comme d'habitude, dès qu'on croise quelqu'un sur le chemin, je prend du retard dans le blog.

En plus là, c'est carrément ma maman et mon papa quoi !

Au lieu d'arriver le 17 à Lima comme prévu, un retard à Lyon leur fait rater la correspondance à Madrid...

Problèmes de riches, mais problèmes quand même.

L'occasion pour eux de visiter Madrid en vitesse et de profiter de la générosité de la compagnie aérienne.

Pendant ce temps, nous, à Lima, on pète un cable de ne pas les trouver alors que c'est un aéroport de poche.

Finalement on se connecte à internet et on apprend la nouvelle.

Il n'y a plus qu'à aller chez Oscar, le Couch Surfer, et attendre demain.

Après-midi à dormir, fracasser par la nuit blanche dans l'avion, puis balade dans Lima avec Oscar et des amis à lui.

Il est très sympa, ses potes aussi, mais son appartement c'est un peu un taudis, alors demain on ne restera pas avec les parents.

Finalement à deux dans un lit une place on fait notre nuit et le matin se lève.

On attend avec impatience les parents, qui ont reçu les instructions pour venir chez Oscar.

Ils sont làààààà !

On s'embrasse, on ricane comme si on s'était laissé hier, c'est le top.

Puis on file vers Pisco où on trouve un chouette hôtel pour la première nuit.

Dodo.

ils sont làààà !

Soyez bons.