Salut la France,
Première journée très peinarde à Udaipur.
On a fini par bouger nos grosses fesses de la guest house vers 14h pour aller traînasser dans la ville.
Qui est très belle. Il y a des ghats un peu comme à Varanasi, mais sur un lac. Et malgré la chaleur il reste encore un peu d'eau, ça fait du bien de voir de l'eau.
Et puis ce qui est bien c'est que quand il y a de l'eau dans le désert, ça n'amène pas du tout les moustiques ! Ironie.
On se promène donc, paisiblement, en organisant notre départ pour Mumbay autour de vendredi.
Mounira, la copine de Jeanne, est actuellement dans le secteur, nous allons donc essayer de se voir.
Première rencontre venue de France avant Gégé en Thaïlande et Coco à Bali ! Cool !
Après cette balade dans Udaipur, nous avons convenu avec Alexander, un Allemand rencontré dans le bus, d'aller voir un Palais perché sur un colline dominant la ville.
Le but du jeu est d'y être avant le coucher du soleil pour profiter de la lumière.
Mais Alexander c'est un nerveux, faut pas le faire chier.
Voilà la raison de son emballement : la colline est dans un "Parc National", il faut donc payer l'entrée pour chaque passager et l'entrée pour le rickshaw.
Seulement voilà, ce que les guides ne disent pas (ne disent pas encore plus exactement) c'est qu'à présent les rickshaws sont interdits dans le Parc.
Le seul moyen c'est de payer l'entrée et de payer un taxi du gouvernement pour faire l'aller / retour entre le bas de la colline et le Palais en haut.
Mais ici le taxi se paye par personne...
Hummm. Je me sens violé !
Sur le principe c'est pas très énervant, les rickshaws sont interdits depuis une vague d'accidents, je préfère payer que mourir.
Le plus énervant c'est que bien sûr aucune alternative n'est donnée. Et comme d'habitude en Inde, aucun uniforme, aucun badge, aucune panneau officiel...
Ca fait partie du côté usant de l'Inde. Tu peux très bien payer l'entrée d'un musée à un mec derrière un comptoir mais celui qui te rend la monnaie c'est le vieux gonz à côté qui fume sa clope. En Inde c'est jamais le mec à qui tu as payé qui te rend la monnaie !
Bref, dans ce cas là les panneaux, comme partout ailleurs, sont écrits à la main, rien n'indique que le gouvernement y soit réellement pour quelque chose...
On fini par se faire dépouiller comme tout le monde et on monte voir la vue. Moi je dis que ça valait le coup.
A chaque voiture qui débarque, Alexander, un brin rancunier, dit : "tiens voilà 400 Roupies qui arrivent".
Une fois redescendu on se tape la cloche dans un bon restaurant sur un toit, face au City Palace éclairé.
Puis on rentre faire dodo.
heureusement qu'il y a des toits...
RépondreSupprimervous avez compté sur combien de toits vous avez été ?!!!
Salut les amis,
RépondreSupprimerEncore des photos et des récits qui me motivent à partir... Petite larme pour tous les deux (quoique avec ce que vous vivez actuellement c'est pas bien important) : l'appartement de Montpellier fermera ses portes lundi...
Bise
Virginie : non, quand on aime on compte pas... et nous on aime les toits.
RépondreSupprimerYann : tu m'annonces ça froidement, tu n'as donc point de coeur... la fin d'une ère... snimf...