mercredi 31 mars 2010

Mumbai myself

Salut à toi, 


Nous prenons tardivement le bus, vers 16h, pour poursuivre la visite de Mumbai.

Au programme une mosquée élevée sur une digue au milieu de l'eau et le marché de Crawford.

Un monde incroyable, entres touristes, fidèles, vendeurs et autres mendiants, nous attend à la mosquée.

En elle-même elle n'est pas inoubliable mais la vie qui l'anime est folle. Le coucher de soleil n'enlève rien à la beauté de la scène.

Une foule incroyable vient voir le soleil disparaître sur les rochers à marée basse.

Puis nous partons à Crawford Market pour un tour dans le marché, toujours un spectacle passionnant.

Ca ne manque pas. Alerte anecdote. Avec de la violence et du scandale comme vous les aimez.

Nous descendons paisiblement du bus pour entrer dans le marché.

Et là que vois-je, Jeanne qui met une bouffe à un mec qui marche devant elle.

"Mais d'où peut bien provenir cette attitude belliqueuse et néanmoins inhabituelle ?" me demande-je derechef.

"Il m'a touché le cul" répond Jeanne.

Merde alors. Ca c'est un comportement déplacé ou je m'appelle pas Rémy. Et je m'appelle Rémy.

D'autant plus qu'en Inde, dire que les gens sont peu tactiles est un euphémisme. Alors de là à se faire toucher les fesses c'est un peu fort.

Le vilain disparaît dans la foule. On aurait pu s'arrêter là. Mais je vous ai vendu de la violence, vous allez en avoir.

Quelques minutes plus tard j'entends Jeanne pester derrière moi, je me renseigne, il a recommencé.

Allons bon, t'aimes pas la vie mon garçon.

Jeanne le saisi par l'épaule et le fait se retourner. Un brin énerver je le pousse des deux mains avec le pied arrière en sécurité, comme on apprend à la RATP (private joke).

Le vilain (appelons les choses par leur nom) tombe à la renverse par terre en tapant sa tête contre le pare choc d'une voiture arrêtée là.

Il se relève et semble vouloir en découdre.

Un type intervient et nous sépare. Pile au moment où on commençait à sympathiser.

Jeanne, un peu stressée derrière moi, explique à la dizaine de moustachus qui s'est approchée pourquoi je l'ai poussé.

Et là, alors qu'on en demandait pas tant, le vilain se prend une valse de baffes en travers de la gueule par tous les gens autour.

On s'en va.

Peut être qu'aujourd'hui le vilain aura appris à être un peu moins vilain et qu'il saura à présent que quand on veut toucher les fesses d'une fille, on lui demande l'autorisation.

Un peu refroidi il faut bien l'avouer, nous faisons le tour du marché puis nous rentrons à notre maison.


le coucher de soleil et les fidèles

gare bondée

Soyez bons.

2 commentaires:

  1. Vas-y frérot, apprend-leur la politesse !

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  2. Ouais faut leur péter la gueule aux moustachus qui touchent des culs

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