Salut les Rangers,
Lever à l'aube pour partir le plus vite possible au Parc.
Les paysages sont fous et si je peux me permettre de me prononcer avant la fin du voyage, je dirais que cet endroit est celui qui me plaît le plus.
Les couleurs (le bleu du ciel, les verts des arbres et de l'herbe, le gris des rochers, j'en passes et des meilleurs), les lacs partout qui reflètent les montagnes enneigés, les marmottes, les écureuils partout et puis cette route noire qui serpente là dedans...
Je veux rester là maman ! Je suis sûr qu'elle voudrait bien en plus.
Progressivement on descend à Yosemite Valley, pour se rendre aux promenades que l'on avait sélectionné la veille.
Erreur fatale.
On dirait la Grande Motte au mois de juillet. Des gosses partout, des parents partout, des chaussettes remontées jusqu'aux genoux, des vieux, pleins de vieux (mais pourquoi vous venez le samedi putain !). Voilà notre erreur. Sans le savoir, nos samedis ressemblent souvent à des mardis qui eux-mêmes ressemblent à des jeudis, nous sommes venus samedi.
Heureusement c'est foutrement beau. Et immense. Je l'ai déjà dit ?
El Capitan, les Yosemite Falls (ça veut dire chutes d'eau "falls")... Ca coupe le souffle.
Apparemment pas au connard de gamin qui gueule. Il faut positiver me dit Jeanne.
Positivons alors.
Première promenade : les Vernal Falls.
Je passe sur la population présente et je me concentre sur les paysages.
Les chutes, qui ne sont pas si hautes, ont un débit tonitruant (je cite le guide français donné à l'entrée du Parc).
Le chemin monte jusqu'au bas des chutes puis pour les courageux des escaliers amènent au haut des chutes.
Bien sûr les Américains ont tout prévu et ont placé un arc-en-ciel au pied de la cascade. Dingue (cf photos, je suis comme la chasse, je suis à court d'adjectifs).
Ensuite promenade vers le Lake Mirror, au milieu des prairies en fleur surplombées par des montagnes de granit (ou assimilé je suis pas géologue).
Pour finir on décide de remonter sur le plateau, plus sauvage et calme, malgré le détour.
Et on a raison puisqu'on croise deux ours en route, peinards en train de manger dans une prairie.
Je veux rester là.
On retourne au camping de la veille pour aller marcher sur le plateau demain.
Yosemite... ouais, je connais.
RépondreSupprimerDis donc tu serais pas un peu à fond de zoom pour cette photo de l'ours? Qu'as tu fais de ton esprit d'aventurier, de chasseur d'image? Il faut se rapprocher du sujet pour en tirer la quintessence, puis après faut lui faire signer une décharge. Imagine qu'il ne soit pas d'accord avec la publication de cette photo! Imagine !!!
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