Salut le poisson,
Le trajet entre Hiroshima et Tokyo, par un bus de nuit, est vite avalé.
Le bus est confortable, les aires d'autoroute plus propres qu'une clinique privée et bientôt nous foulons à nouveau le bitume de la capitale.
8h du matin, la fourmilière géante se met en marche, le métro se remplit, les trottoirs noircissent et les costards pullulent.
Retour à l'hôtel de notre précédent passage. Il pleut. Petite ballade l'après-midi. Noodles et au dodo.
Le lendemain il pleut à nouveau. Petite ballade l'après-midi puis le soir nous sommes invités chez une amie de l'amie qui connaît bien le fils de l'oncle de l'ami qui est aussi le cousin par alliance du beau-frère de la tante de son père. Pour le dîner.
Nous arrivons donc chez Françoise et Denis, un couple de français expatrié, qui adore recevoir des gens.
Apéritif de rigueur, chacun raconte son histoire, puis Denis rentre du travail et là...
BOEUF BOURGUIGNON, pommes de terre vapeur et Merlot Baron de Rotshild.
Le genre de moment où tu te demandes vraiment ce que tu es allé foutre si loin de ta maman.
On est reçu comme des rois et ça fait plaisir, dans ce pays où le contact social est... disons... timide.
Le ventre tendu et le sourire aux lèvres on rentre se coucher, vers minuit pour un réveil 4h plus tard, pour le marché des poissons.
On l'avait raté la première fois, maintenant pas moyen qu'il nous échappe.
Le premier métro est à 5h, nous sommes sur le pied de guerre.
On rencontre un Italien devant l'hôtel, il veut venir avec nous. Allé d'accord, viens.
Pourtant on est bien conscient qu'à 5h du mat' après une nuit de 4h, la compagnie d'un Italien c'est un peu comme se couper sciemment la peau entre les doigts.
Mais bon...
Le but du jeu est d'entrer dans la salle d'enchères des thons.
Mais le monsieur de la sécurité il veut pas.
Alors on se rabat sur les autres stands, c'est immense, la lumière est folle, l'ambiance aussi. Ca gueule, ça découpe, ça transpalette (si, si, c'est un verbe de premier groupe).
On en prend pleins les mirettes avant que le monsieur de la sécurité il nous dégage.
Après ça direction un parc dans la ville, un peu à la Central Park. Magnifique, calme, toujours fou de se dire qu'ici dans la plus grande ville du monde, tu peux faire une sieste au soleil après manger sur un banc, aux chants des oiseaux.
Alors comme nous on aime les trucs fous, béh on fait une sieste au soleil après manger sur un banc, aux chants des oiseaux.
Puis enchaînement : récupération de sacs à l'hôtel, métro + train + train pour rejoindre Narita et voler vers Sydney.
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