Racaille de Shanghai

Salut la citronnade,

Je le sais, je le sens, je vous vois, vous avez envie qu'on donne des nouvelles.
Ca se lit dans vos yeux que vous êtes avides de connaître nos péripéties (à couper du bois).
Alors d'accord, devant votre impatience et votre soif de connaissance je cède.
Parlons de Shanghai, petite bourgade de 18 millions d'habitants, est une chouette ville. D'abord parce qu'il pleut, et ça c'est vraiment sympa pour un premier jour. Et puis aussi parce que c'est moche.
Trêve de galéjade. On n'est là ni pour se marrer ni pour raconter des conneries.
Ca se saurait.
On arrive donc à Shanghai par une dégueulasse matinée de février, à l'aube, vers 11h.
Les gares sont rarement des endroits jolis et luxuriant. Pas d'exception ici.
On prend un bus (le 104 pour les affamés du détail) pour se rendre dans un bar (il faut toujours commencer par ça) afin de déposer nos sacs. Greg, le couch surfer qui nous héberge, a arrangé le coup avec une copine barmaid pour que nous puissions laisser nos affaires et visiter jusqu'à son arrivée après le boulot.
L'endroit est excessivement beau et typique, mais aussi excessivement cher.
On casse la croûte en buvant de l'eau chaude (l'eau n'est pas plus potable ici qu'à la campagne ou dans la capitale, on y boit donc de l'eau bouillie) et on file faire un tour dans la ville, toujours sous la pluie.
Beaucoup de travaux, peu de jolies choses et un peu la flemme faut bien avouer.
On se met donc au chaud dans le bar, le Bell Bar, en attendant Greg et la soirée Couch Surfing qui doit y avoir lieu.
Vers 21h on retrouve Greg, le français expatrier qui nous accueille, Antoine un autre français également hébergé par Greg et tout une tribu de couch surfer (Ricains, Anglais, Français, j'en passe et des plus loin) et on passe un très bonne soirée.
Quelques bières et un taxi plus tard nous arrivons chez Greg pour nous installer et dormir, car demain grosse journée de visite.
Il est convenu que nous taillerons la route avec Antoine.
Gros dodo.

Sois bon chaton.