samedi 10 avril 2010

From the north to the south

Salut à toi qui aime les bateaux,


23h arrive et il faut partir pour le bateau. Le trajet en taxi est inclus dans le billet. Confort quand tu nous tiens.

Nous découvrons le rafiot, un genre de coquille de noix rouillée, peuplée de Thaïlandais aux têtes de pirates.

L'agence qui nous a vendu le billet nous avait conseillé celui de 23h car on pouvait y dormir. A la vue des couchettes j'ai juste peur à l'idée d'imaginer celui de minuit.

Confort quand tu nous lâches.

Des matelas épais comme du papier à cigarette, sur des planches de bois, ça pue et il fait très chaud.

Maman je veux rentrer !

Le bateau part, chargé d'autres touristes (un peu rassuré), des maisons en bambou, de camions citernes et de tuyaux en béton, le tout à livrer sur Ko Tao.

On passe 4h le nez au vent marin avec Gégé à refaire le monde, à penser aux gens qu'on aime, sur le pont, tout en haut.

Des discussions comme au bon vieux temps. Moment suspendu.

On va se coucher sur nos paillasses et on s'endort finalement, faisant fie des vibrations du moteur et de son bruit aussi.

6h, on se réveille, à quai, plus personne dans le bateau. Nous sommes à Ko Tao. Le soleil se lève.

On prend quelques minutes pour se souvenir de nos prénoms sur une plage, face à la mer, ce qui est souvent le cas d'une plage.

Puis on part en taxi pour la guest house que nous avons sélectionné.

"Le patron n'est pas encore levé, on ne sait pas si on a de la place"

Voilà qui est organisé. On passe quelques coups de fils en vain : trop cher ou complet.

Après 35 et quelques heures de voyage, on pourrait presque lâcher prise et dormir par terre.

Mais c'est mal nous connaître.

On part en mission avec Gégé pour trouver la perle rare. Et on trouve.

Un bungalow à 10 mètres de la plage, pour 15 euros la nuit à diviser par trois (car nous sommes trois), avec piscine, salle de bain privée et un restaurant impeccable de frein à main.

Soulagement, tout s'éclaire à nouveau.

Il nous faut environ 5 minutes pour jeter les sacs dans la piaule, se mettre en zlip et courir se vautrer dans la mer turquoise bordée de sable fin et blanc. Vous bavez ?

La fatigue du matin est oubliée, on achète des tubas, des masques et on hallucine.

On voit Némo et ses copains pleins de couleur, on a chaud mais pas trop, on mange bien et quand la mer nous saoule on se jette dans la piscine.

Le paradis.

Dans l'après-midi on réserve la plongée pour le lendemain. Tout se déroule avec une facilité déconcertante.

Maintenant il faut dormir et on y arrive très bien, parce que quand même on n'est pas des machines.


les mascottes se la coulent douce

tout va bien, on est blanc mais tout va bien

la plage vue du resto

lecture dans le bateau

les "couchettes"

Soyez bons.

2 commentaires:

  1. Moi je suis pas jaloux du tout, et je ne bave pas non plus, je déteste les maisons sur les plages, et je déteste les poissons, je déteste l'eau chaude, et je vous déteste tous !!!!!! je suis mort de jalousie voilà, vous êtes content !!!

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  2. moi, je ne suis pas très "plage face à la mer".

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