samedi 30 octobre 2010

La Union

Salut le toucan,

Quand on sait ce qu'on cherche, on trouve ce qu'on cherche !
Petit clin d'oeil à Nini, en quasi direct de la Panaderia La Union.

cui cui

Soyez bons.

Ushuaïa last day

Salut le faro,

Une fois la tente pliée, le Parc quitté, les sacs posés à l'hôtel et la voiture rendue, nous partons en catamaran pour une paire d'heures sur le Canal de Beagle.
80 vieux en folie, prêts à tout pour un café gratuit, qui t'écraseront si tu te trouves sur leur passage.
On le savait, mais on l'a fait quand même.
Finalement une fois sur le pont, au grand air, on est peinard pour voir les îles, les lions de mer, les cormorans impériaux et le Faro Des Eclaireurs.
Ca vaut le déplacement et on est content.
On rentre et on se repose en prévision des 30 heures de bus pour Puerto Madryn, demain, à partir de 5h du matin...
Voilà qui sonnera le début de notre (longue) remontée vers Lima.

depuis Isla Bridges : Ushuaïa au loin

le fameux Faro Les Eclaireurs

Isla Bridges

Yannick Noah chez les lions de mer

Ushuaïa

Soyez bons.

Parque Tierra del Fuego

Salut le silence,

Finalement les jackys sont partis assez tôt la vieille et ce matin le Parc est vide.
Bien qu'il porte encore les séquelles de la bonne éducation des dits jackys, nous voilà dans un endroit méconnaissable par rapport à hier.
Le sac est prêt, le petit déjeuner à peine roté nous partons en balade.
Forêts, lacs, océan, prairies vertes fluo, piverts et chouette chemin.
Repas dans une prairie face à l'océan, un peu classe.
Sieste au soleil (décidément chanceux avec le temps) puis on rentre pour aller voir les castors.
Mais des castors il n'y a que les digues (sont balèzes ces cons !) et les maisons...
On retourne au camping de la veille, un feu, une soupe et au dodo.
 
la Ruta 3

el fin del mundo

eau froide sur pierres très froides

Woody Woodpecker

Soyez bons.

Road trip Tierra del Fuego

Salut les jackys,

Départ sous le soleil dans notre petite voiture, direction l'Estancia Harberton.
Une estancia c'est une ferme, Harberton c'est la plus ancienne de la Terre de Feu.
La route est magnifique, ou plutôt les paysages autour de la route.
Parce que la route en elle-même paye sérieusement le fait que tout le monde roule en pneus cloutés été comme hiver.
Puis la route devient piste, les lacs sont dingues, les montagnes enneigées, les prairies rougeoyantes et pleines de bois morts.
Ca donne une atmosphère particulière de désolation, ça sent le bout du monde.
On aime.
Repas sur une plage, seuls, et on repart vers Ushuaïa pour un rejoindre le Parque Nacional Tierra del Fuego.
Suprise : c'est la fête aux jackys !
Nous sommes un jour férié (censo : recensement) et tout le gratin d'Ushuaïa c'est donné rendez-vous ici pour jeter des bières dans les buissons en jouant au foot, bien entendu en écoutant de la musique latine de merde...
Notez que je n'ai rien contre la musique latine, j'exècre la musique latine.
Bref.
Petite sieste, promenade et nous essayons de trouver un coin peinard pour dormir.
Moi qui croyait me retrouver avec ma rivière, mon feu, ma tente et mon silence...

sur la Ruta 3 en partant pour l'estancia

le ciel aussi est de feu

de la flotte, du bois mort, nous sommes bien en Terre de Feu

cabanes à l'estancia

ambiance

Soyez bons.

mercredi 27 octobre 2010

Mais pourquoi ?

Salut Fred, salut Jamy,

En quoi c'est pas pareil que ma maison le Chili et l'Argentine ?
Dans ta maison : 
- on n'allume pas le gaz de la cuisinière pour s'en servir de chauffage.
- on ne mange 69 kilos de dulce de leche (manjar au Chili) par jour et par personne.
- on ne boit pas 69 litres de maté par jour et par personne.
- on ne met pas des fontaines d'eau bouillante gratos dans les gares routières pour le maté.
- on ne met pas 7 moutons dans 69 000 hectares de pampa.
- on ne fait pas 35 heures de bus sinon on tomberait dans l'eau.
- on sait qui doit passer aux intersections, grâce à des panneaux.
- on sait si les rues sont à double sens ou à sens unique, grâce à des panneaux.
- on ne trouve pas des canards blancs toujours accompagnés de leur meuf en marron.
- on ne porte pas autant le jogging.

Voilà tout ce qui est pas pareil que chez toi mon chaton.
Va te coucher maintenant.

Soyez bons.

Ush ush

Salut el fin del mundo,

Première grasse matinée depuis... pfffff... béh j'ai oublié tellement c'est loin.
On profite du chauffage et du lit confort pour supprimer le réveil.
Bien ça.
Ensuite on consacre l'après-midi aux études de marché : location de voiture, courses, bus pour repartir, lessive et bouteille de gaz.
Encore un jour férié en Argentine demain (c'est recensement) alors il ne faut rien oublier.
Parce qu'en fait, cassons le mythe, Ushuaïa city c'est moche, un peu sale et franchement pas un exemple en terme d'architecture.
Ce qu'il faut voir ici c'est le Parque Tierra del Fuego, la terre de feu.
Départ donc demain matin en VW Gol pour deux jours dans les environs, camping sans réchaud tout au salami et au pain de mie...
Les photos au retour.

vue de la chambre (à gauche le canal de Beagle et à droite une fille qui marche)

José, un pote vénère à nous

Soyez bons.

Vers l'infini et au delà

Salut les routiers,

Une nuit dans un lit. 
Frais.
Oui mais courte alors !
Aujourd'hui le programme se décompose en une activité principale et finalement unique : bus.
De Puerto Natales au Chili direction Ushuaïa en Argentine, la fin du monde.
Béh ouais à force d'aller vers le sud on finit par s'en approcher, du sud.
D'abord un premier bus, puis un changement au milieu de la pampa sur le bord de la route, puis un bac d'une demi-heure et un autre changement de bus dans l'immonde ville de Rio Grande, nous arrivons à Tolhuin pour la fameuse Panaderia La Union.
Environ 1 500 personnes minutes passent ici pour les douceurs et les empanadas.
Il y a de quoi et on ne se prive pas.
Message pour Nini : pas vu de surprise aux toilettes...
Une poignée de minutes plus tard nous arrivons au bout du monde : Ushuaïa.
Difficile recherche d'hôtel dans la très chère et néanmoins vilaine "ville la plus au sud du monde".
Alors qu'en fait c'est Puerto Williams qui est la plus au sud, en plus d'être au Chili.
Mais Monsieur Hulot, les gels douche et un marketing finaud vous font croire le contraire.
On vous ment !

clin d'oeil à mon Pépé

Soyez bons.

Il faut partir monsieur

Salut les montagnes,

Encore une nuit pas froide et sèche.
Décidément on a la bonne étoile niveau météo.
Pliage en tout genre et on redescend vers le catamaran pour quitter le parc et rentrer à Puerto Natales.
Sur le chemin, surprise, un énorme condor se tape un bon lapin ratatiné par un 4x4 au milieu de la route.
Impressionnant. Avec ou sans les ailes.

le lac Pehoe et des montagnes

panorama du lac

avec les ailes

sans les ailes

Soyez bons.

Bigger than life

Salut les glaçons,

Petit supplément juteux pour les chaudières.
Le glacier Grey en panorama.
Message perso pour Marc : les glaçons sont dans le congélateurs du bas, à côté des nouveaux-nés.

le Grey en full panoramix in the mix

du point de vue au dessus du camping

Soyez bons.

Grey

Salut le lac,


Une bonne nuit même pas froide et sans pluie.

Chance.

Pliage de tente et des sacs pour partir vers le lac Pehoe que nous traversons en catamaran après un tour aux cascades Salto Grande.

Le soleil joue à cache cache avec les nuages, faisant varié les bleus du lac, qui sont fous dingues.

Une fois arrivés, direction le lac et le glacier Grey.

C'est pas le Perito Moreno, certes, mais la vache, on se prend quand même une énorme claque.

Le lac est peuplé d'icebergs bleus et au loin on aperçoit les 3 langues du glacier immense.

Un vent à décorner les boeufs et de gros nuages mais on reste bouche bée.

Une fois la tente montée, on monte voir le monstre de plus près et on s'assoit face à l'immensité glacée.

Bigre !

Il fait un temps clément aux dires des locaux et pour nous punir d'avoir cette chance, le glacier se sépare d'un énorme bloc... juste quand on tourne le dos...

Ma foi !

Une bonne bière au coin du feu, du riz et on file se coucher.


panorama le matin (un putois se cache sur cette photo)

j'ai pas menti, on a bu une bière...

au fond les 3 langues du glacier

le lac "imitation" Caraïbes avec un plus : des montagnes enneigées en fond

au pied des cascades

Soyez bons.

Toto del Papa

Salut la France,


Un peu avant que le soleil ne se lève, on enfile les vêtements qu'on ne quittera plus pendant 3 jours.

D'où l'importance de bien les choisir.

Pour sûr Arthur.

On roupille dans le bus pendant la centaine de kilomètres qui nous sépare du parc Torres del Paine.

Une fois délester du prix d'entrée faramineux pour les étrangers, changement de bus et passage au camping.

Il faut poser le gros sac avec les duvets, la tente et tout le matos pour camper pour partir vers les fameuses Torres (tours en français).

Nous cheminons sous une fluie pine alternée avec quelques rayons de soleil jusqu'à un refuge où nous mangeons au coin du feu.

Puis arrivent les Torres, après une vilaine montée pleine de pente, de cailloux et de neige.

Un lac bleu, les trois tours immenses, des montagnes, du silence et de la neige.

Classe. Ca valait le coup de monter.

On redescend, on plante la tente, on mange du riz au coin du feu et on dort.


la torres sud, la torres centrale et la torres nord

panorama des torres

la laguna

en marchant

en bas

Soyez bons.

vendredi 22 octobre 2010

Puerto Natales

Salut les copinous,

Nous sommes à Puerto Natales, sud du Chili, pour passer quelques jours dans le Parque Torres del Paine aka le plus beau parc national de l'Amérique du Sud selon un guide qui commence le Rou- et qui finit par -tard.
On part demain tôt pour ne revenir que dimanche et entre temps : rando.
Big time.
Ensuite viendra le tour d'Ushuaïa et la Terre de Feu...
Que du bon.
Petite anecdote qui n'a rien à voir, en vérifiant les statistiques du blog, je découvre une bizarrerie qui me fait encore bien rire à l'heure où j'écris :

mots-clés tapés dans Google pour trouver le blog : image de grenouille jouant au billard
figurez-vous qu'après avoir fait le test, le blog arrive en 4ième position sur Google
mystère de la technologie...

Soyez bons.

jeudi 21 octobre 2010

Glaciar Perito Moerno

Salut la nature folle,


Eduardo, propriétaire de l'hostel et conducteur du mini-bus qui nous emmène dans le Parc National des Glaciers, est un chic type.

L'hostel est pas cher du tout (pas évident dans ces villes spéciales pigeons) et il explique pleins de choses qui sont intéressantes.

Nous arrivons sur place et là c'est LA CLAQUE.

Pas d'autres mots, pas d'autres détails, UNE CLAQUE.

Quelques faits pour vous faire imaginer le machin : 5 kilomètres de large, 170 mètres de haut (dont 80 sous l'eau du Lago Argentino), c'est le glacier le mieux visible au monde et dernier point, c'est un des seuls glaciers au monde qui grossit autant qu'il fond (et qui avance à raison de 2 mètres par jour).

Un réseau de plusieurs kilomètres de passerelles permet de l'observer sous toutes ses coutures et de voir d'énormes blocs de glaces se détacher et tomber avec un bruit incroyable dans l'eau qui l'entoure.

Puissant.

Les couleurs sont indescriptibles et malgré le "jour blanc" (brouillard et neige) la beauté coupe littéralement le souffle.

C'est, pour ma part, la plus belle création de la nature que j'ai jamais vu.

Après moi-même dans une glace et Louise.

On marche sous la neige et on s'époustoufle devant le spectacle splendide du lieu.

DINGUE.

Après un rapide déjeuner nous prenons le bateau sur le Lago Argentino pour s'approcher de la bête, encore plus impressionnant.

On sent la puissance du glacier et le soleil qui arrive finalement à percer rend les bleus encore plus fous.

Souvenir impérissable qui vaut son pesant de cacahuètes.

Inoubliable.

On rentre, on mange et on dort pour compenser les deux "nuits" du bus précédent.

Demain direction Puerto Natales pour ce qui devrait être le dernier passage au Chili, au programme le Parc Torres del Paine.

Big time.


panorama du monstre depuis le niveau de passerelles le plus haut

depuis le Lago Argentino

et la montagne derrière paraît bien palote...

bleus

détail

détails et ombres

bleus (pas de trucage, pas de retouche de la photo...) ça pique...

détail

Soyez bons.

Ruta 40

Salut la route,


En partant de Bariloche, c'est pour battre un record que nous montons dans le bus.

36 heures directement vers El Calafate par la mythique Ruta 40.

C'est un peu la Route 66 sauce Argentine, longue de 5224 kilomètres et atteignant plus de 5000 mètres d'altitude à son point culminant.

Notre déception sera rude lorsque le chauffeur annonce 2h de pause à Perito Moreno (le village, pas le glacier) mettant ainsi fin à la tentative.

Surtout que les 2h se transforment vite en plus de 3, laissant le record à la Chine et ses 27h de train sans arrêt entre Canton et Xi'an.

Ils sont forts ces Chinois.

Aux alentours de 5h deux jours plus tard nous descendons claqués à El Calafate, ville touristique par excellence, non loin sévit le Glacier Perito Moreno.

On trouve un hostel, on réveille le "veilleur" et on petit-déjeune.

Départ prévu à 9h30 pour le glacier à une cinquantaine de kilomètres de là.


salut !

la fameuse

Soyez bons.

dimanche 17 octobre 2010

Parque Nacional

Salut vieux,


Soleil radieux et pas un pet de vent.

On peut dire qu'on a de la chance sur Chiloé qui déconne pas niveau pluie aux dires de tout le monde.

Petit déjeuner magique face au lac que rien ne trouble, dans lequel se reflète les nuages et le soleil.

Uh !

Départ pour le Parc National de Chiloé, déserté par les touristes comme tout le reste de l'île d'ailleurs.

La saison c'est plus tard et on le sent bien !

Deux ballades dans la nature et nos pieds font floc floc. Humide.

Paysages magnifiques et ambiance zen.

Classe.

Déjeuner sur une place déserte (juste un vieux qui fait semblant de balayer sa cour pour nous observer) et on remonte vers le nord de l'île à Ancud.

Comme on dit "tu pars Ancud".

T'as compris ?

Après une glace au soleil on trouve un camping sur une falaise qui domine la mer et on mange face au coucher de soleil.

Frais.


la vue du dîner

canards

rochers

bateau 

reflet ce matin

Soyez bons.