Salut l'angoisse,
On se tire de ce coin tout naze et on part pour Eungella.
Il pleut, les paysages sont un peu moches et on est sur la réserve au milieu de nulle part.
L'angoisse.
On trouve finalement un village de l'angoisse, une pompe à essence de l'angoisse, tenue par une vieille de l'angoisse qui parle avec un accent de l'angoisse et on croise des gens de l'angoisse avec la gueule tatouée et piercée.
L'angoisse je te dis.
On déjeune sur le bord de la route de l'angoisse et on se tire.
Sur le chemin on arrive à Mac Kay, il fait beau, l'herbe est verte et les oiseaux sont sympas.
On trouve Chloé, un chien perdu qui aime les restes de gras du rum steak de la veille mais pas les pommes.
Pas fou le chien.
Un brin de course et puis on repart pour le Parc National d'Eungella, voir les platypus.
On dort dans une forêt, dans un brouillard épais et sous la pluie.
On est à 600 mètres d'altitude et il fait froid.
Ça fait flipper votre trip parfois. J'ai les foies
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