mardi 23 mars 2010

Jaisalmer en mob' : le récit

Salut les gens,


Raoul Duke le dit clairement "mon sang était trop épais pour le Nevada".

Pareil pour moi, je crois que le désert n'est pas fait pour moi. En tout cas je le croyais avant d'avoir fait du chameau.

A Jaisalmer il y a plusieurs choses que nous avons décidé comme étant obligatoires.

Visiter le fort, faire le tour de la ville en mob' et faire du chameau.

La première chose est assez vite réglée. Il fait si chaud, dès 9h, que tout est difficile. Tout demande un effort surhumain.

C'est pour cette raison que vous ne verrez pas beaucoup de photos de cette journée. On est crevé, le rythme et la chaleur que nous avons en Inde depuis notre arrivée ne nous laisse que peu de répit et la sanction ne va pas tarder à tomber.

Le lendemain c'est au tour de la mob'. J'ai hâte.

On a chacun notre scooter et une carte "routière". On file à vive allure sur nos bolides, les cheveux au vent et l'aisselle humide.

Trop fiers, on klaxonne la moindre âme vivante que l'on croise. Les scarabées, les tulipes et même les enfants qu'on écrase volontairement pour faire comme dans le Paris Dakar.

On visite des belles choses, on fait les foufous sans les mains, sans les pieds et sans les yeux (plus dur).

Les routes sont désertiques. Tant dans le climat que dans le nombre de personnes croisé.

Pour la première fois en Inde, pas d'horaire, pas de train, pas de bus, pas de marche... C'est le pied.

Notre route croise celle d'un Polonais, décorateur d'intérieur à Londres (je le dis parce qu'un Polonais décorateur d'intérieur à Londres, moi ça me fait marrer).

Une chèvre est en train de manger les protections de son vélo, on se marre.

Puis nous traçons à vive allure (disons 60 km/h maxi) vers les dunes du désert pour le repas du midi et une sieste bien méritée.

Vers 16h nous repartons et nous rendons les scooters, le sourire jusqu'aux oreilles de cette journée hors du commun. Hors de notre commun.

Parfois, mais on a conscience du luxe que cela représente, on se sent las de visiter, visiter et encore visiter.

D'être toujours tributaire d'un check out d'hotel, d'un horaire de bus ou d'une négociation de rickshaw.

Du coup, une journée à faire ce qu'on veut quand on veut revient à nous rebooster, à nous redonner l'envie !

Après cela nous avons prévu le safari en chameau. Départ le lendemain matin vers 8h.

Enfin ça, c'est ce qui était prévu.


Soyez bons.

1 commentaire:

  1. Moi, aussi je ne mets pas de casque quand je fait du vélo.
    Mais depuis qu'un c.. a ouvert sa porte de voiture au moment où je passais
    (à vive allure) je me demande si je ne devrais pas en mettre un (casque) et un coup de pied dans sa portière.
    BIZZZ

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