vendredi 19 mars 2010

Jaisalmer

Haschich ou opium ?


Première fois que nous partons et que nous arrivons pile à l'heure (mais vraiment pile). C'est beau, ça me redonne espoir.

Il est 5h du matin et c'est dur. Dans le train j'avais laissé la fenêtre ouverte et je me suis mangé des pelletés de sable toute la nuit.

Mais la jeep de l'auberge nous attend à la gare, pas besoin de négocier de rickshaw, c'est le top.

Je vous passe les détails sur la chaleur, même à 5h il fait chaud. En journée on approche les 40°. On prend assez peu de plaisir vers 13h.

On fait un gros dodo jusqu'à 10h puis on file se balader, à la fraîcheur des 35° de la matinée. Tilalilaloum.

Jaisalmer est une ville bien plus calme que toutes celles que nous avons visité auparavant, très touristique mais très détendue aussi.

Nous avons quelques affaires à régler :

1 - trouver un bus pour la prochaine destination (Udaipur)

2 - se renseigner sur les safaris en chameau (quitte à être là...)

3 - trouver un loueur de scooter pour faire le tour de la ville en mob'

4 - changer ce billet de 500 Roupies coupé en deux et scotché que personne n'accepte

5 - monter au sunset point pour voir le soleil se coucher

Pour le bus et le safari, notre hôtel propose tout ce qu'il faut, c'est même marqué dans le Lonely Planet.

On fera donc un jour et demi de chameau dans le désert avec visite de village et dodo à la belle étoile sur une dune. Über classe.

Pour changer le billet on se rend dans une banque, en fait LA banque de Jaisalmer et on fait le tour des comptoires.

Progressivement les voix s'accordent pour nous diriger vers l'intendant. Qui malheureusement est parti déjeuner.

Il est 16h (une heure adaptée pour déjeuner) et nous sommes dans la banque. Mais quand je dis dans la banque c'est qu'on peut se balader où on veut.

Ca ne choque personne, on se promène dans les bureaux et on observe les gens bosser.

Dans notre pays plein de sécurité, rien de ce qu'on voit ne serait possible. Un employé tape son mot de passe avec deux clients autour de lui qui le regarde, les guichets n'ont aucune confidentialité, on se double et on se colle...

Puis finalement l'intendant arrive, avec son sac et un carton à chaussures dedans, il était allé faire du shopping. Jeanne lui explique que quelqu'un nous a refilé le billet et que personne ne le veut à présent. Il la regarde, s'allume une clope, ouvre un tiroir et nous donne un billet tout neuf. Tout ça pour ça.

Ensuite nous partons à la recherche d'un loueur de scooter, que nous trouvons rapidement puis on s'engage dans une discussion avec le propriétaire.

Le thème : l'argent, bien entendu, les Indiens ne parlent que de ça et de cul.

Il veut absolument savoir les règles de partage d'héritage, combien coûte notre voyage et pourquoi on a pas d'enfant...

La vie personnelle en Inde, tu t'assois dessus. Tout le monde veut tout savoir, tout le temps.

Nous réservons les scooters et partons manger dans un restaurant.

Le premier restaurant de ma vie où on me demande si au dessert je veux du haschich ou de l'opium.

"Très bon pour l'homme marié l'opium". Ah bon.

On rentre faire dodo, demain nous visitons le fort.


le lassi, c'est bon

Jaisalmer et son fort

Soyez bons.

1 commentaire:

  1. wahou quelle belle barbichette blanche, je suis allée manger Indien pour faire comme si j'étais près de vous, super la déco, vert, orange , rose, bleu, bref toutes les couleurs de l'arc en ciel dans une même pièce, je ne me souviens plus du nom du plat, mais délicieux, un peu épicé, un peu gras mais bien, j'ai bu du lassi mm un délice. Bisous. Bribri

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