dimanche 16 mai 2010

Hiroshima

Salut mes colombes,


Partis de Kyoto vers 22h, nous changeons de bus à Osaka vers minuit, pour enfin arriver vers 6h30 à la gare d'Hiroshima.

Il fait froid, oui, mais il fait beau. Ce qui change un peu de Kyoto où le temps a été lunatique, voire versatile avec un penchant pour l'instabilité pluvieuse des printemps qu'une activité industrielle trop intense a rendu étrange, pour ne pas dire tout simplement "y'a plus de saison ma pauv' dame".

Mais je m'éloigne de mon sujet.

Il est tôt et nous disposons d'un peu de temps pour se réveiller, sur un banc.

Décidément cette ville est furieusement accueillante, il y a des bancs !

Nous sommes samedi mais on peut observer la vie grandissante au fil des minutes dans la gare.

On voit des groupes de randonneurs se rassembler (on pense à nos parents, forcément...), des gamins aller à l'école sans dire "au revoir" à leur parent qui les déposent ("je te préviens l'année prochaine je veux un scooter") sans se rendre compte que plus tard, ils se rendront compte...

Nous atteignons la guest house en un coup de tramway, au plein coeur de Hiroshima.

C'est une banalité, mais ça change la vie d'arriver dans une ville avec le soleil.

On ne peut pas aller dans le dortoir avant 15h, alors on sort se promener.

Nous allons voir le Château d'Hiroshima puis le Parc Shukkeien.

Le premier se trouve dans un parc magnifique, calme et reposant, où un tas de peintres plus ou moins compétent exercent leur art.

Et puis le Château est beau. Ca compte aussi.

Le Parc Shukkeien est l'archétype de l'idée qu'on se fait d'un parc japonais.

Petits bonsaïs, ponts arrondis, lac avec des tortues... Ce genre de trucs.

C'est beau, c'est caaaaalme, c'est en contraste total avec la ville qui, bien entendu, est assez récente. Ceux qui ne savent pas pourquoi se référeront à leur manuel d'histoire.

On flâne, on lit des livres sans image, on dort dans la pelouse et on récupère un peu d'énergie, perdue dans la nuit de transport.

Noodles et au dodo, à trois dans un immense dortoir de 18 lits.


un pont arrondi

des buissons et un reflet

le Château

un autre plat typique, le Okonomiyaki

Rémy joue au Musée des Enfants

Soyez bons.

2 commentaires:

  1. On se sent vraiment zen dans un jardin zen ? Du moins, est-ce qu'on sent que le jardin est zen ?
    Renseignez-nous !

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  2. oui on se sent zen
    l'effet des petits cailloux je pense...

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